Olivier, la victoire sur la Penn ar bed a démontré que vous avez passé un cap et que la grande forme n'est plus très loin ?
"C'est vrai que la forme est meilleure depuis environ 2 semaines. C'est de bonne augure pour Paris-Roubaix. J'étais content de gagner la Penn-ar-Bed devant beaucoup de mes supporters. C'est bon pour le moral, ça fait du bien de lever les bras de nouveau !!"
Comment s'est jouée cette course ?
"Je connaissais bien le parcours et j'avais en tête les principaux favoris. J'ai attendu le deuxième grimpeur pour attaquer avec Jérémy Le Gall. Il y a eu un regroupement de 7 ou 8 coureurs, on a tout de suite tourné ensemble pour creuser un bon écart. Ronan Tassel a attaqué le premier en arrivant sur le circuit final et je l'ai immédiatement contré pour finir seul."
Comment s'est passé ce début de saison: des doutes, des inquiétudes ou à l'inverse beaucoup de sérénité ?
"J'étais un peu inquiet jusqu'à cette première victoire car j'ai souvent eu du mal à prendre le bon coup. Mais je savais que mes objectifs n'étaient pas sur ces premières courses. C'est loin d'être facile de courir avec un maillot comme ça ! Mais c'est de mieux en mieux au fil des week-ends, je prends des repères et je m'habitue. Et puis tous les encouragements sur le bord de la route c'est vraiment top !"
Les objectifs dans les prochaines semaines ?
"Mon premier gros objectif, c'est Paris-Roubaix. Je me suis entraîné pour essayer d'y faire une perf' mais comme je n'ai jamais roulé sur des pavés, je ne sais pas trop à quoi m'attendre. Et ensuite, j'ai coché la course de la Paix en République-Tchèque, début mai."
Paris-Roubaix, c'est le rêve absolu ?
"Gagner une course comme Paris-Roubaix me fait vraiment rêver. Lever les bras sur le vélodrome, quelques heures avant les pros serait quelque chose de magique ! J'espère vraiment y faire une bonne course."
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