L'année 2015 a été sa première saison pleine: il a pu découvrir de très belles épreuves Word Tour comme les très difficiles Tour Down Under, Tour de Catalogne, Amstel Gold Race, Flêche Wallone, Liège-Bastogne-Liège, Tour de Pologne et pour finir la Vuelta, qu'il a terminé. L'année 2016 est importante pour Olivier ! En effet, Marc Madiot le manager général de la FDJ compte beaucoup sur lui, malgré son jeune âge ! C'est dire le potentiel entrevu chez cet ancien footballeur de talent. Après un titre de champion du monde acquis très tôt chez les juniors, il a régulièrement franchi les échelons vers le plus haut niveau. C'est un garçon serein, discret et plein d'humilité, conscient qu'il peut accomplir de belles choses et qu'il a une belle marge de progression. Notre correspondant a pu le suivre tout au long du Challenge de Majorque et c'est avec une grande amabilité qu'il s'est confié a Sportbreizh.
Olivier, comment allez-vous et comment s'est passé ce Challenge de Majorque ?
"Je suis plutôt content, car comme vous le savez, j'avais eu un souci de genoux et je n'avais pas pu rouler beaucoup, j'ai seulement repris entre les fêtes de fin d'année. J'étais un peu dans l'inconnu en arrivant à Majorque, car je n'avais pas pu faire beaucoup d'intensité jusque-là. J'ai pu faire une journée en échappée lors de la deuxième épreuve qui me sera bénéfique pour la suite.
Ensuite, j'ai travaillé pour nos sprinters Marc Sareau et Lorrenzo Manzin, il y avait quand même un gros niveau ici, malheureusement, nous n'avons pas pu faire mieux que deux neuvièmes places et une dixième. Je sens que j'ai pris de la caisse, que cela va mieux. Après, il faut essayer d'être dans l'allure, c'est le début de saison, mais on a vu qu'il n'y a pas vraiment de courses de reprises, cela roule plein pot dès le début et tout le monde a les crocs.
La formule du Challenge de Majorque permet de courir à la carte, nous avons participé à toutes les épreuves pendant que d'autres équipes faisaient tourner leur effectif. On avait peut-être plus mal aux jambes que certains lorsque, dès le départ, cela partait à bloc, même avec un col au début."
Vous êtes un coureur complet, mais des courses vous attirent plus que d'autres ?
"Les courses pour puncheur, vallonnées, mais pas trop dures non plus. J'ai pu constater que j'étais limité dans les cols, il va falloir que je progresse dans ce domaine, mais aussi dans mon point fort qu'est le sprint en bosse. Les courses du type Ardennaises me conviennent bien, j'aime bien aussi les classiques pavées, j'ai demandé à y retourner encore cette année. J'aime tous les types de courses, à part la haute montagne pour l'instant."
Marc Madiot a déclaré qu'il comptait sur vous cette année... Etes-vous serein ou cela vous met-il une pression supplémentaire ?
"Non, cela ne me met pas de pression supplémentaire, car j'ai envie de bien faire ! C'est plutôt flatteur qu'il compte sur moi et j'espère répondre à ses attentes."
Quelles vont être vos prochaines courses ?
"Je vais participer au Trophée Laigueglia en Italie et ensuite au Tour du Haut-Var. J'espère progresser et être de mieux en mieux au fil des week-ends."
Participerez-vous au Tour d'Italie cette année ?
"Cela va dépendre de mon éventuelle participation à Paris-Nice et aux Ardennaises. Pour l'instant, je suis sur la liste des douze coureurs présélectionnés pour les neuf places."
Une question pour vos supporters... Et le Tro Bro Leon ?
"Je ne sais pas encore... Il y a l'Amstel Gold Race qui se déroule le même jour. L'année passée, j'y avais participé et s'est une course qui me convient bien. Le Tro Bro Leon est une course de coeur. Mais c'est l'équipe qui va décider où je dois être performant."
Correspondance de Patrick Guino, Breton de Majorque
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