Oliver Naesen, avez-vous réussi à soigner votre bronchite ?
Cela va beaucoup mieux, je n’ai plus de gêne au niveau des bronches. Je suis quasiment à 100 %, en tout cas ce ne sera pas un problème pour Roubaix, ça ne va pas me freiner.
Avec quelques jours de recul, comment analysez-vous votre performance sur le Tour des Flandres ?
Dimanche dernier, j’ai fait le maximum avec les armes que j’avais. Je n’étais pas au top mais j’ai quand même réussi à aller chercher un résultat assez correct. J’ai de quoi être satisfait vu les conditions dans lesquelles j’ai couru.
Votre 12e place en 2018 ne reflète pas votre potentiel, que vous a-t-il manqué ?
L’année dernière, j’ai passé ma journée dans les bagnoles ! Je n’ai pas vu le groupe de tête de toute la course. En moyenne, j’ai beaucoup manqué de réussite sur Paris-Roubaix. Mais peut-être que c’est en train de changer cette année. Je préfère quand même ne pas trop m’avancer sur ce sujet, parce que dimanche ça pourrait très bien mal tourner encore une fois.
Sur quel aspect pensez-vous avoir progressé depuis l’année dernière ?
Je pense avoir progressé dans l’ensemble des domaines depuis l’année dernière. Etant encore assez jeune, j’ai évolué sur le plan physique et je commence à être dans la force de l’âge. Tactiquement, je sais aussi que l’expérience m’aide, par exemple il ne faut pas que je me concentre sur une arrivée au sprint. Et en ce qui concerne la confiance, avec le niveau que j’ai en ce moment c’est très facile d’être en confiance.
Le duo Sagan-Van Avermaet, qui survolait les classiques les années précédentes, semble légèrement en retrait. La course sera-t-elle plus ouverte ?
J’ai quand même l’impression qu’ils restent les deux favoris. En tout cas il ne faut pas les exclure, Sagan est quand même triple champion du monde et vainqueur sortant, Greg est champion olympique. Mais il est vrai que nous sommes nombreux à avoir plus ou moins le même niveau. Il se peut que ça se joue encore plus tactiquement.
Pensez-vous que ce soit votre année pour remporter la grande classique qui manque à votre palmarès ?
C’est possible, mais ce n’est pas l’année ou jamais. Je suis encore en train d’apprendre et de me renforcer. J’ai bon espoir d’avoir de nombreuses saisons devant moi pour gagner des courses. Mais bien sûr, il faut aussi surveiller d’ores et déjà tous les jeunes qui montent et qui sont même déjà là.
Avez-vous aussi le sentiment d’avoir autour de vous la meilleure équipe AG2R que vous ayez eu sur les pavés ?
Oui je pense. Stijn Vandenbergh a retrouvé les jambes qu’il avait avant son accident sur les 4 jours de Dunkerque en 2017. Sylvan Dillier, qui était 2e l’année dernière sur le vélodrome, a encore progressé depuis. Et je crois que nous sommes mieux armés pour Paris-Roubaix que pour les autres classiques flandriennes. Parce que dans les montées, les équipiers sont physiquement un peu dans le dur, alors que sur Paris-Roubaix il y aura une meilleure dynamique de groupe. D’ailleurs sur les reconnaissances, l’année dernière mes coéquipiers se retrouvaient éclatés un peu partout sur les secteurs pavés, alors que cette année… c’est moi qui souffre !
Préférez-vous un Paris-Roubaix pluvieux ou au sec ?
Ceux qui veulent de la pluie, ils ne savent pas de quoi ils parlent ! Il n’y a que les spectateurs qui aiment ça.
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