Mondial 2013 de cyclo-cross : Répétition réussie aux Etats-Unis

« Les organisateurs et le staff technique ont vraiment bien travaillé, estime Geoff Proctor, membre de la Commission Cyclo-cross de l'UCI. Non seulement le parcours était bien conçu mais les aspects qui ne sont pas forcément visibles du spectateur sont prêts ».

 

Le circuit, tracé en bordure de l'Ohio, dans le Eva Bandman Park, s'est révélé technique à souhait, avec notamment ses escaliers et ses secteurs de sable. L'Américain Jeremy Powers (Rapha Focus), qui s'est imposé samedi et dimanche dans l'épreuve Elite Hommes, a commenté : « Les passages en sable étaient très difficiles. C’est un parcours particulièrement exigeant. Pour moi, ce n’était pas l’idéal d’attaquer tôt mais c’est ce qu’il me fallait faire ». Power s'est imposé 21 secondes devant le Belge Ben Berden (Raleigh-Clement) dimanche, et 14 secondes devant son compatriote Ryan Trebon (Cannondale/Cyclocrossworld.com) la veille.

 

Chez les Elites Femmes, l'Américaine Katie Compton (Trek Cyclocross Collective) signe également un doublé. « C’était vraiment dur de franchir la portion de sable, mais très difficile par la suite également, a-t-elle déclaré. Quand vous tournez pour reprendre le revêtement, le vent souffle de face, pour couronner le tout. »

 

Par temps sec, le secteur de sable est chaotique

 

Proctor, qui exerce comme entraîneur de l'Equipe des Etats-Unis Moins de 23 ans, souligne la qualité du tracé « avec ses montées courtes et nerveuses, ses sections de sable qui épuisent et ses passages de plat tout en puissance. » Il résume : « Ce circuit favorise à la fois les qualités techniques et tactiques ».

 

Comme toujours en Cyclo-cross, la météo devrait influencer le bon déroulé du Mondial. Le Trek US Gran Prix, disputé par beau temps, a révélé un parcours sec. A l'inverse, les Championnats du Monde Cyclo-cross UCI Masters se sont déroulés l'an passé à Louisville l'an passé sur un terrain boueux.

 

Helen Wyman (Kona Factory Team), qui a terminé 3e puis 4e chez les Femmes, explique que si les secteurs de sable sont secs et non gelés aux Championnats du Monde, comme ils l'étaient sur le "test event", leur franchissement se révélera chaotique. « Les filles ne pouvaient pas rester sur leur vélo alors elles ont laissé leurs empreintes de pas et non pas des traces de pneu, décrit la Britannique. Alors, chaque tour, vous devez ouvrir une nouvelle trace ».

 

Geoff Proctor analyse le site d'un point de vue général : « Les parkings des équipes nationales et des équipes professionnelles sont bien placés, l’accès est facile pour les mécaniciens, le dispositif est bien adapté pour laver les vélos. Le plan d’ensemble du site est plus compact que sur la plupart des épreuves en Europe, ce qui devrait donner une atmosphère intense ».

 

« Louisville est l’une des villes américaines les plus sympathiques »

 

L'ambiance en question ? Les spectateurs se sont déplacés par milliers sur cette édition 2012 du Trek US Gran Prix of Cyclocross, comme en 2011 et comme sur les Championnats du Monde UCI Master l'an passé.

 

« Louisville est l’une des villes américaines les plus sympathiques et vivantes, explique le membre de la Commission Cyclo-cross UCI. Les gens sont incroyablement courtois et accueillants. Beaucoup d’énergie est mise au service de cet événement, avec l’espoir que les passionnés de sport et les supporters de cyclo-cross venus du monde entier vont s’associer pour vivre une expérience inoubliable ».

 

Dans la prolongation du "test event" et pour continuer de développer le Cyclo-cross à travers le monde, l'UCI organise de lundi à mercredi un stage de formation des commissaires dans la discipline (ainsi qu'un autre pour le BMX). Quatorze auditeurs participent au stage, dont sept passeront l'examen final. Ils sont issus du Canada, des Etats-Unis et de Nouvelle-Zélande.

 

Source Service Communication de l'UCI