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      • Mark Cavendish : « Chaque victoire est importante »

      • Publié le 12/07/2013
          • La treizième étape s’élance de Tours sans Edvald Boasson Hagen (Team Sky). Le Polonais Przemyslav Niemiec (Lampre-Merida) a lancé la bonne échappée, accompagné de Luis Mate (Cofidis), Kris Boeckmans (Vacansoleil-DCM), Cyril Lemoine (Sojasun), Yoann Gène (Europcar) et Ruben Perez Moreno (Euskaltel). Leur avance est de trois minutes quand l’équipe Omega Pharma-Quick Step accélère au km 56. Le peloton se scinde en trois groupes.
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          • Mark Cavendish gagne une étape incroyable

            Dans le deuxième groupe, sont piégés Marcel Kittel (Argos-Shimano), Matt Goss (Orica-Greenedge) et le champion du monde Philippe Gilbert.

            A l’avant, Alejandro Valverde est victime d’une crevaison et est attardé. A l’avant l’équipe Belkin accélère nettement. En dépit des efforts de cinq équipiers, Valverde retombe dans le groupe de Kittel. La poursuite du deuxième peloton s’organise, il revient à 48 secondes du premier groupe. Le meilleur grimpeur Pierre Rolland subit également une crevaison et retombe également dans le deuxième peloton.

            Les six hommes de tête sont repris. Andre Greipel s’adjuge le sprint intermédiaire de Saint-Aoustrille devant Mark Cavendish et Peter Sagan.

            A moins de 50 kilomètres de l’arrivée, l’équipe Omega-Pharma Quick Step accélère de nouveau. L’écart avec le groupe Valverde ne va, dès lors, plus cesser de monter.

            A 30 kilomètres de l’arrivée, contre toute attente, l’équipe Saxo-Bank Tinkoff accélère vivement avec Daniele Bennati. 14 coureurs se retrouvent à l’avant dont Alberto Contador et cinq de ses équipiers. Cavendish est présent avec trois équipiers. Le Maillot Vert PMU Peter Sagan ne s’est pas fait piéger. Bauke Mollema et Laurens Ten Dam (Belkin) et Jakob Fuglsang sont également présents.

            L’écart du groupe Contador avec celui de Froome est de 45’’ à 15 secondes de l’arrivée, Valverde est à plus de 6 minutes. 

            Bien lancé par Sylvain Chavanel, Mark Cavendish s’impose à Saint-Amand-Montrond et conclut en beauté le travail de son équipe pendant 100 kilomètres. Le Maillot Vert PMU est deuxième et le Néerlandais Bauke Mollema (Belkin) est troisième. Il s’agit de la deuxième victoire de l’Anglais dans le centième Tour, de la vingt-cinquième dans sa carrière.

            Le groupe Froome finit à 1’08’’. Celui de Valverde est tout près de dix minutes.

            L'interview du vainqueur

            Mark, était-ce prévu d’attaquer si loin de l’arrivée, à 120 km de Saint-Amand Montrond ?

            Jeudi, mes équipiers avaient été brillants et aujourd’hui ils méritaient que je gagne. Hier, ils avaient tout donné mais je n’avais pas réussi à vaincre. Aujourd’hui, on avait cette rage de vaincre et ils ont donné plus encore, beaucoup plus tôt dans la course, sans tenir compte de la dépense d’énergie nécessaire. J’ai reçu le Prix de la Combativité, mais il a en fait été décerné à toute mon équipe.

            Vous rêviez de gagner une course en étant échappé ?

            On n’était plus très nombreux c’est vrai mais je ne suis pas parti dans une échappée, j’ai même été le dernier à rentrer dans la bordure montée par Saxo Bank. J’ai fait mon travail. Je suis payé pour gagner.

            Il semble que la vidéo tournée avec vos équipiers jeudi soir a fait le buzz ?

            C’est une équipe belge mais huit nationalités y sont représentées. Je suis très heureux d’être là. A la fin du dîner, on ne se disperse pas, on ne monte pas dans les chambres. On reste ensemble et c’est vrai on a fait cette video, en parlant en néerlandais. Il y a vraiment une très bonne entente dans le groupe et ça a une influence que le déroulement des étapes.

            Etiez-vous frustré par cette première moitié de Tour de France ? 

            Le but de ma carrière est de gagner dans le Tour et c’est un grand stress. Les événements y sont toujours marquants. Chaque victoire a un goût particulier et je pourrais vous raconter chacune de mes 25 victoires, vous parler du rôle de tous les équipiers qui m’ont soutenu depuis des années. Je n’oublie rien dans le Tour. Le Tour de France est spécial parce que chaque étape est importante. C’est le plus grand événement cycliste de l’année mais c’est simplement un rendez-vous majeur dans le sport, toutes disciplines confondues. Dans le Tour, quand ça ne marche pas, ce n’est pas difficile de se remotiver. Ma carrière est basée sur ma relation avec le Tour. Dès le mois d’octobre quand je commence à m’entrainer, je ne pense qu’à ça. Et je veux revenir dans le futur avec ce même objectif.

            Source Sport Média PMU

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