Marc Madiot : « La Coupe de France-PMU est une chance ! »
Publié le 19/11/2012
Marc Madiot est un Président de la Ligue Nationale de cyclisme heureux de la très belle cérémonie de clôture de la Coupe de France-PMU organisée vendredi 16 novembre à lhippodrome de Vincennes. Il voit dans cette épreuve, créée il y a 20 ans par son prédécesseur Roger Legeay, le symbole du renouveau et de lavenir du cyclisme français.
Marc Madiot, quel regard portez-vous sur le déroulement de la Coupe de France-PMU ?
"C’est un produit qui s’améliore d’année en année. Il y a quelques années, vu de l’étranger le cyclisme français était ringard et nous étions seulement bons à disputer la Coupe de France. C’était désobligeant parce qu’elle recèle de très belles épreuves, très différentes les unes des autres. Aujourd’hui le cyclisme français est compétitif et a aussi la chance de disputer la Coupe de France."
La chance ?
"Oui ! Prenez l’exemple de la Belgique qui est un grand pays de cyclisme : elle n’a pas la chance de disposer d’une géographie variée comme celle de la France et qui permet de proposer aux coureurs et au public de belles courses. Les organisateurs, pour la plupart, sont bénévoles mais leur travail est irréprochable. Je leur rends hommage."
Ces courses sont très disputées au niveau français mais peu de grandes équipes étrangères font le déplacement ?
"C’est un fait et je remarque que la concurrence est rude au niveau du calendrier mais néanmoins, quand une belle équipe étrangère veut faire sa promotion, elle vient disputer la Coupe de France. C’est le cas d’Argos-Shimano par exemple… D’autres boudent un peu mais quand c’est nécessaire, elle se souviennent que la Coupe de France existe."
Y-a-t-il encore moyen d’évoluer ?
"Il y a 20 ans, mon prédécesseur Roger Legeay avait préféré limiter le nombre d’épreuves mais aujourd’hui la période est rude pour tout le monde et je suis à l’écoute des organisateurs. Quand l’un d’entre eux est candidat, on évalue et on essaie de lui donner un coup de pouce. C’est le cas pour le Tour du Doubs. Il y a d’autres organisations qui reviennent en Coupe de France comme la Route Adélie. D’autres reviendront, je l’espère, comme le Grand Prix de Fourmies qui devait composer avec son partenaire le Crédit Mutuel quand la Coupe de France était parrainée par le Crédit Agricole. En 2012 nous avons proposé un calendrier de 16 épreuves et c’est déjà très bien…"
La Coupe de France répond-elle à un besoin ?
"Je constate que tous les principaux partenaires d’équipes sont fidèles à leurs engagements et je pense que tous sont ravis d’aller à la rencontre de leur public grâce aux épreuves de la Coupe de France. Je ne pense pas que ce serait le cas si la Coupe de France-PMU n’existait pas."