Photo: Getty/via Groupama FDJ - Source Groupama FDJ
VALENTIN MADOUAS
« Ma victoire au Tour du Doubs m’a apporté la confiance dont j’avais besoin. Gagner, ça libère ! Je m’étais fixé un bel objectif ici et je suis content de l’avoir concrétisé. On a bien préparé le coup. Toute l’équipe a fait du super boulot. On a voulu durcir la course, Clément Davy a roulé très fort dans les bosses, à la fois pour diminuer l’écart sur l’échappée mais aussi pour fatiguer les adversaires. Dans le final, j’avais mal aux pattes. Kevin a mis une grosse attaque. Je n’ai pas voulu ramener sur lui, j’ai voulu attendre un peu et quand j’ai vu que ça s’était posé, que tout le monde avait besoin de souffler, qu’ils avaient du mal à rentrer sur lui, je savais que c’était le bon moment pour attaquer. J’ai attendu mon heure. J’ai tout de suite creusé, puis j’ai eu un petit moment difficile où il a fallu que je reprenne mon souffle car j’ai donné le maximum en haut de la côte pour avoir le plus d’avance possible. Ça l’a fait jusqu’à l’arrivée, c’est vraiment top.
C’est une belle course avec une bonne adversité, c’est clairement rassurant en vue des championnats du monde. Néanmoins, il y a une course à terminer avant d’y aller. On va essayer de garder le maillot le plus longtemps possible. Physiquement, je me sens peut-être dans une forme que je n’ai jamais connue depuis le début de ma carrière. »
FRÉDÉRIC GUESDON
« On était venus pour jouer des victoires d’étape. Valentin était motivé, il marche fort et sa victoire sur le Tour du Doubs l’a libéré. On a tout fait pour le mettre dans les meilleures dispositions au pied de la bosse, puis c’était à lui de s’exprimer.
On avait reconnu les vingt derniers kilomètres. On avait un plan de marche. On voulait déjà que l’échappée n’aille pas au bout, donc on a mis Clément. Ensuite, Tobias et Lars devaient placer nos coureurs au pied de la bosse puis Lorenzo devait durcir. On sait que pour Valentin, plus c’est dur, mieux c’est. Il fallait user, ne pas monter à un petit tempo. Kevin a attaqué le premier pour obliger les autres à le couvrir, ils sont revenus et Valentin a contré et a réussi à aller au bout. L’arrivée n’était pas simple, il y avait un faux plat descendant et ça remontait derrière, pas sur de gros pourcentages, mais ça faisait mal. Il a fourni un bel effort. Derrière, on a bien vu qu’ils avaient essayé d’y aller mais que ça s’était couché.
On va courir au jour le jour. On sait que le chrono de 26 km n’avantage pas Valentin mais pour le moment on va défendre ce maillot et viser une deuxième étape. »
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