Madouas, pas encore au top

Le champion de France Valentin Madouas est omniprésent sur toutes les épreuves élites nationales bretonnes, en ce début de saison. Le Brestois de Nantes est très actif sur ces courses mais il ne décroche pourtant pas de victoire ! Valentin évoque la malchance, une grande forme à venir ainsi que la difficulté à concilier sport de haut niveau et scolarité.

Photo de Valérie Flého à Guégon.

 

A l’offensive sur toutes les courses qu’ils disputent, l’UC Nantes Atlantique et son leader Valentin Madouas ne parviennent pas à décrocher la victoire. Le vainqueur de La Sportbreizh 2016 évoque un manque de chance collectif : « Sur Les Boucles Guégonnaises, notre sprinteur se fait foncer dedans à 300 m de l’arrivée, il perd sa roue arrière pendant le sprint, on manque vraiment de chance. On tente des choses, ça ne fonctionne pas encore mais ce n'est que le début. On espère que la roue va vite tourner en notre faveur. »

Sur le plan individuel, l’ancien sociétaire du BIC 2000 met en cause sa forme : « Je ne suis pas encore au top du top, je suis assez fatigué avec les cours, je sais très bien que j’ai encore de la marge là-dessus, faut que j’apprenne à me canaliser et à faire les efforts au bon moment. »

Sur le Grand Prix Gilbert Bousquet, Valentin Madouas terminait 2e sur l’édition 2016, cette année il termine 20ème, une déception pour le brestois : « Les circonstances de courses ont été difficiles et je n’ai pas bien couru sur le circuit d’arrivée, ça s’est payé cash. C’est une déception mais j’essaye de relativiser. »

Des erreurs stratégiques et une forme pas encore au maximum qui s’expliquent par le fait que le leader de l’UC Nantes Atlantique doit jouer sur deux tableaux, vélo et scolarité. Etre performant sur le vélo à un haut niveau et dans les études, c'est compliqué pour l’étudiant en école d’ingénieur à Brest : « J’essaye de gérer les deux du mieux possible même si c’est relativement compliqué, j’essaie de m’organiser au mieux pour gagner du temps pour aller rouler. » Valentin attend avec impatience les vacances où il aura « vraiment le temps de bien récupérer et faire de belles sorties d’entrainement. »

Porter le maillot tricolore n’est pas non plus chose toujours facile pour le brestois : « Etre champion de France et avoir gagné beaucoup de belles courses l’année précédente, cela fait que je suis beaucoup plus attendu que l’année dernière. J’ai beaucoup moins la possibilité de sortir comme j’arrivais à le faire auparavant, c’est à moi de courir plus juste et il faut que je progresse là-dessus. »

Pour le fils de Laurent Madouas, le but est « d’arriver en forme au mois de juin, pour terminer l’année au top, pour gagner le maximum de courses » afin d’aborder avec confiance ses débuts en tant que néo-pro dans l'équipe FDJ, au 1er janvier 2018.

 

Coline Briquet Sportbreizh