« Je me fais piéger. Ça attaque et on compte sur moi tout le temps. Quand j’attaque, les mecs viennent me chercher puis quand les autres le font, personne ne roule avec moi. » Voilà les premiers mots du coureur du BIC 2000 à l’arrivée. Valentin Madouas n’en démordait pas du marquage de ses compagnons d’échappée : « Ce n’est pas très sport. Vers la fin de la course, je venais de passer quand David Gaudu (ndlr : 2ème au final) a rejoint les hommes partis en tête, j’étais dans les dernières positions du contre et les coureurs attendent que je ramène le groupe. Ça commence à être dur. » Considéré comme le grand favori ce dimanche, le coureur breton accuse un peu le coup : « Je me sens plus fort que l’année dernière mais c’est largement plus difficile car je suis attendu maintenant. Au final, je ne suis même pas fatigué, ce n’est pas normal. »
Laurent Madouas, présent sur la course, comprenait aussi que le statut de favori pénalise son fils mais il se veut rassurant : « Il faut qu’il gère cette pression-là. Il a bien négocié sa course mais il ne faut pas qu’il ait des regrets car il a donné le maximum. L’année dernière il y avait plusieurs coureurs qui marchaient très fort. Valentin avait joué stratégique et l’avait emporté. Alors que là c’était le favori, donc tout le monde était derrière son dos. Sa forme est là, c’est ça qui compte, il a encore de belles courses à disputer. »
Notre Photo : Valentin Madouas vainqueur de la Ronde du Printemps en 2013, photo de Céline Poulard
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