Il est l'un des grands coureurs du début de saison... Valentin Madouas explose et, après son succès sur la Route Bretonne, le Brestois était très attendu sur le Bousquet. Le fils de Laurent tenait à cette course et il avait su convaincre les dirigeants de l'équipe de France qu'il pouvait rater un stage: "Oui, c'était vu avec l'équipe de France et ils m'avaient annoncé qu'ils me laissaient faire le GP Gilbert Bousquet et le Circuit du Mené. Ils savaient très bien que ça me tenait à coeur d'être ici !"
Preuve de la bonne condition du coureur mais aussi de la belle sérénité du BIC de Yannick Botrel, la course s'est bien passée, sans angoisse : "Il y a trois coureurs qui sortent et pour nous, c'était parfait ! On a pu faire un super train pendant toute la course." Bien évidemment, forts de l'expérience de l'an passé avec Bonnamour, le BIC est resté calme : "Moi je n'ai jamais paniqué et les coéquipiers ont toujours été là auprès de moi. Ils me disaient de ne pas m'inquiéter, que ça allait le faire."
Restait ensuite à finir le travail... Pas simple face à un coureur d'expérience comme Bescond: "C'était à moi de faire le boulot derrière et c'est ce que j'ai fait à 95%. Je fais trois ou quatre superbes tours et je craque un peu avant l'arrivée. J'ai vu que Jérémy temporisait et moi je craquais un peu... J'ai voulu rentrer un chouïa trop vite ! Il a couru très intelligemment et c'est comme ça..."
Reste maintenant à effacer cette journée car "c'est quand même une grosse déception pour moi car quand on perd pour dix secondes..." Dès ce lundi sur le Mené 2016 ?
Gurvan Musset
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