« Nous avons la chance d’être deux pilotes. Christian Melaye s’occupe de la logistique et de la préparation du circuit. Pour un cyclo-cross, c’est certainement la partie la plus lourde et qui lui incombe maintenant. Je suis en charge de la partie administrative et financière. Administrative, ce sont toutes les autorisations, ce qui est fait depuis longtemps. Là je suis dans les plannings, par rapport aux bénévoles notamment et la partie financière c’est la question du budget. On arrive en phase finale, le budget est fait depuis plus d’un an maintenant. Mon travail n’est pas fini mais il commence plus en amont. Celui de Christian commence trois semaines avant le début de l’épreuve. Dans les dernières semaines avant le cyclo-cross, il y a toujours des changements de dernière minute. La pression va monter tout doucement. »
« Incontestablement, je dirai la sincérité de l’effort. Je n’ai rien contre les autres sports. Mais par exemple, vous faites du football, vous avez un petit coup de moins bien, vous demandez un peu moins le ballon et vous récupérez. Quand vous êtes sur le vélo, vous avez un moment où ça ne va pas, vous prenez 5-10 minutes et si vous êtes sur une course à étapes, vous les avez avec vous jusqu’à la fin.
Le vélo, c’est une école de la vie, il y a de la sincérité dans l’effort. La moindre faiblesse, vous la payez cash et ça se voit en plus. Dans d’autres sports, on peut cacher des faiblesses temporaires. Sur le vélo, ça se voit. C’est aussi parfois un sport collectif qui est sans pitié. Il demande un entrainement important, sur soi-même. Mais c’est un sport individuel et il faut être au rendez-vous le jour de la course ! Sinon, vous payez cash.
Je suis toujours très respectueux des athlètes, quel que soit leurs niveau. Je me souviens de voir aux championnats de France à Lannilis, les amateurs et même les dames courir sous la pluie : voir des concurrentes finir la course avec plus de 15 minutes de retard mais qui s’étaient donné à fond et au bout d’elle-même car c’était pour elles leurs victoire de participer à un championnat de France. Elle n’avait certainement pas le niveau des premières mais elles ont terminé leur championnat dans des conditions défavorables : respect ! »
(Photo de Véronique Pierre)
Pierre Le Corfec
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