Il fut un bon coureur jusque ses 20 ans puis un entrepreneur "dégourdi" dans cette zone légumière qu'il aimait tant. Il participa d'ailleurs au développement du commerce des légumes. Comme ce fut le cas à vélo, il connut des hauts et des bas mais, en bon Léonard tenace et endurant, il savait rebondir ! Quand vous visitiez son petit musée à Plouvorn, il expliquait qu'il avait abandonné le vélo car il ne gagnait pas assez. De victoires... Il tourna donc la page pour se lancer dans le commerce. Sa force de persuasion, il la mit au service de son entreprise, de ses nombreuses idées.
Il faudrait bien des pages pour raconter son parcours, entre cette catastrophe liée au gel des choux léonards et son arrivée parmi le petit cercle des dirigeants du célèbre Brest Armorique des grandes heures. Evidemment, il lorgnait toujours sur ce sport cycliste qu'il adorait. Les podiums, il y retrouva sa place en créant des épreuves. Pour les anciens puis il monta la Mi-août bretonne à la fin des années 70. Louis le fan de vélo et Louis le commerçant réussirent à faire des miracles, de Plouvorn à Plonévez du Faou, de Lorient à Plérin.
On pouvait y croiser des pros, des amateurs, des équipes nationales de pays parfois inconnus... Dans cette ambiance de fête au village, de grand pardon, Louis a fait avancer le monde du vélo en adaptant parfois, à sa manière, des réglements qu'il jugeait dépassés. Les écoles de vélo, les cyclos, les champions: tout le monde avait sa place sur sa MAB ! Là-haut, il retrouvera son grand ami Jacques Anquetil. Comme ils le faisaient dans cette Bretagne des moissons, ils vont silloner les circuits dans une grosse voiture tout en sachant s'arrêter pour boire un verre et déguster un kig-ha-farz.
GM
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