Elles ont posé leur sac en Morbihan depuis un an et retrouvent la joie de pédaler... Masomah et Zahra Alizada sont deux réfugiées afghanes passionnées de cyclisme qui ne pouvaient assouvir leur passion dans leur pays d'origine. Pire encore, les deux jeunes soeurs était réellement en danger. En Afghanistan, la pratique du sport féminin n'est guère tolérée sur des terres où les droits de la femme sont bafoués. Les deux soeurs et leur famille ont trouvé refuge en France et plus particulièrement en Bretagne, à Guéhenno.
Thierry Communal et son père Patrick, ancien avocat, ont accueilli les deux championnes lors de leur venue en France. Tout comme la communauté internationale, ils ont évidemment été touchés par les petites reines de Kaboul. Preuve de leur courage et de la justesse de leur combat, elles avaient d'ailleurs été proposées pour le prix Nobel de la paix en 2016 ! Mais bien évidemment, cette nomination n'a pas calmé les fanatiques qui menaçaient Masomah et Zahra. Les deux championnes ont préféré l'exil et obtenu l'asile, avec leur parents et leurs trois frères.
Entre leurs cours de français à l'université de Lille III et les kilomètres d'entrainement dans le Nord et en Bretagne, leur but demeure toujours le même: pouvoir participer aux Jeux Olympiques de Tokyo en 2020. Elles représenteraient leur pays au plus haut niveau et démontreraient aussi, une nouvelle fois, leur détermination à agir contre l'intégrisme des talibans. Celles qui voudraient devenir les premières femmes afghanes médaillées ne renonceront jamais !
La soirée de soutien se déroulera ce 7 mai , au collège St Louis de Saint-Jean-Brévelay. Nous y invitons tous les passionnés de vélo et les esprits ouverts à l'histoire de cette famille !
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