Les gros bras !

Rencontre avec Jacques Tizon, responsable du montage et démontage de la ligne d'arrivée sur le Tour de Bretagne. Vous le comprendrez en lisant cette interview, il faut être sacrément costaud pour tenir ce poste pendant une semaine !

Jacques, comment se prépare ce tour de Bretagne lorsque l’on est responsable de la ligne d’arrivée ?

« Disons qu’avec le beau temps, cela ne peut que bien s’annoncer. Tous mes collègues sont prêts ! On est 8 en tout pour ce qui concerne la ligne d’arrivée. Cela se présente donc sous les meilleurs auspices »

Quelle est la journée type d’un responsable dans ce genre d’organisation ?

« Pour cette 1ère étape qui se trouve à seulement 10 kilomètres du lieu de départ, nous serons sur la ligne d’arrivée dès 9h00. On prend contact avec les services techniques de la ville et on commence à s’installer. On met d’abord la ligne d’arrivée en 1er pour situer la ligne puis ensuite l’alignement des 3 podiums. Les barrières sont montées par les services techniques et ensuite à nous de monter les banderoles jusqu’à 150 mètres avant la ligne d’arrivée. On met en avant tous les sponsors et partenaires de l’épreuve. »

On imagine que cette zone technique est préparée longtemps à l’avance !

« Oui j’ai fait une reconnaissance il y a 3 semaines de tous les sites d’arrivées afin de tout étudier pour le jour J »

Est-ce que cela peut arriver d’avoir des imprévues, d'être par exemple à l’étroit ?

« Cette année non, il n’y a pas de soucis de ce côté-là, il y aura largement la place. »

On imagine que cette semaine sur le Tour de Bretagne n’est pas de tout repos pour vous et votre équipe !

« A partir du moment ùu on se lève le matin, on peut avoir de la route pour rejoindre le lieux d’arrivée et on rentre le soir à l’hôtel aux alentours des 20 heures »

Vous débutez donc le plus tôt et finissez le plus tard ?

« C’est exactement ça car on a environ 3 heures de montage le matin. Après, en attendant l’arrivée de la course, c’est distribution de prospectus, de tout ce qui est publicité. On balise aussi la dérivation des véhicule et préparons les podiums protocoles et VIP. Ensuite, on assure le démontage qui demande 2h30 si tout va bien. »

Un souvenir marquant sur ces trois années de bénévolat ?

« Celui qui marque le plus, c’est l’an passé car on a eu du mauvais temps tous les jours avec beaucoup de pluie et de vent. On a travaillé dans des conditions très difficiles et c’est à souhaiter que la météo reste belle pendant quelques jours. On verra »