Les comptes de Péraud

Quel est votre état d'esprit avant votre reprise de la saison ? 

"Généralement, j'avais mes habitudes sur le Tour de San Luis en Argentine début janvier. Ma reprise est plus tardive cette année après un hiver assez agité avec pas mal de sollicitations et deux légères interventions chirurgicales. Je ne me sens pas en super forme. Et en plus, je suis enrhumé depuis quelques jours. Les courses andalouses me serviront à accumuler des kilomètres en course. C'est tout ce qui compte. Je n'ai pas d'objectifs particuliers. Je m'attends à ce que cela soit difficile, mais ça ne me dérange pas. C'est en subissant le rythme de la course que je vais progresser." 

Au moment de reprendre la compétition, on ne peut s'empêcher de repenser à votre incroyable Tour de France l'an passé...

"Avec les chutes de Froome et Contador, la course a été plus ouverte. Et cela a joué en ma faveur. Je visais plutot un top cinq et j'ai pu voir au fil des jours que le podium devenait une réalité. Je garde aussi en tête la parade sur les Champs avec les copains de l'équipe pour célébrer également notre victoire collective." 

Après vos courses espagnoles, quels seront vos objectifs de la première partie de saison ?

"La perspective du Contre-la-montre au Col d'Eze sur Paris-Nice (où il avait pris la 3e place en 2012 et la 4e en 2013) m'excitait beaucoup. Mais avec la forme du moment, je pense que je vais devoir reporter mes objectifs à plus tard. Je pense plutôt au Tour du Pays Basque (6-11 avril) qui m'a toujours bien réussi et pourquoi pas au Tour de Romandie (28 avril - 3 mai). D'habitude, j'arrive fatigué sur cette épreuve, mais en décalant ma rentrée, on verra si cela change des choses. Après, il sera temps de prendre un peu de repos avant d'entamer la deuxième partie de saison avec le Tour de France."