Sur une course d’un jour, contrairement à la Coupe de France, tout peut se passer. Julien Leclercq en avait très bien conscience avant de s’élancer ce dimanche : « Je savais qu’en championnat de France je pouvais aussi bien le gagner qu’être loin du podium. C’est une course difficile. Du coup j’ai fait ma course. J’avais eu de bons résultats sur la boue. Je savais qu’aujourd’hui je pouvais faire quelque chose. »
Tout de suite dans de bonnes dispositions, le Breton s’est porté en tête pour jouer les premiers rôles : « J’ai vu qu’au début de course tout le monde le monde était un peu dans le dur. J’avais un braquet un peu plus souple et j’avançais assez vite. Je me suis dit que je devais prendre les devants et tant pis si je devais me rater. » En lutte pour une place sur le podium, il n’a pas pris le meilleur sur le médaillé de Bronze du jour, Matthieu Legrand (Ile-de-France) : « Je reviens sur Matthieu Legrand, j’ai hésité à y aller direct mais j’étais un peu dans le dur à ce moment-là. J’ai trop attendu ensuite. J’aurai dû le sortir direct car il était plus technique que moi. »
Cette quatrième place le satisfait tout de même. Il acquiert de l’expérience pour la suite : « Ce sont mes premières courses dans le haut niveau. On ne sait pas toujours trop comment courir. En Bretagne, on peut y aller tout de suite alors que là tout le monde possède à peu près le même niveau. Ça se joue à pas grand-chose. Si un prend l’avantage sur l’autre, ça se fait rapidement et après c’est le moral qui part. »
Maintenant, le champion de Bretagne espère disputer une manche de la Coupe de Monde et ainsi, gravir un nouvel échelon : « J’aimerai aller en équipe de France et faire une Coupe du Monde. On va voir dans les prochaines journées comment cela va se passer. La forme commence à diminuer un peu mais elle est toujours bonne. Je récupère assez bien. Je me vois bien courir jusqu’à la fin de saison. »
Correspondance de Pierre Le Corfec, photo de Caroline Valognes
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