Notre photo : Florentin sur le podium lors de la remise des prix du Madiot 2015.
Florentin, vous qui étiez vététiste, qu’est-ce qui vous a motivé à passer du VTT à la route en cadet ?
J’ai fait du VTT de pupille 2 à minime 2 et ça se passait bien. J’ai remporté à deux reprises le trophée régional des jeunes. Mon entraîneur a indiqué au CTD que je devais avoir de bonnes dispositions pour pouvoir pratiquer la route. J’ai fait un stage et cela m'a plu. Comme mon VTT était alors devenu trop petit, je me suis décidé à courir sur route, sans savoir à priori quels pourraient être mes résultats. J’ai fait confiance au CTD… J’ai gagné quatre courses en cadet 1, et réussi une quatrième place au championnat de Bretagne. Cela m’a permis de me qualifier pour le championnat de France. Une formidable expérience ! Ce passage à la route m’a rendu polyvalent, je suis capable aujourd’hui de pratiquer toutes les disciplines du cyclisme.
En cadet 2, vous avez crevé l’écran en terminant premier au classement cadets FFC. Est-ce un atout ?
Oui et non. Non car lorsque vous engrangez les victoires, vous avez la pancarte et c’est difficile de se défaire du marquage. Mais en même temps, ça vous force à être plus agressif en course et à mieux gérer. Et lorsque vous arrivez à gagner une course en solitaire malgré la pancarte, vous savourez encore plus votre victoire.
Rêvez-vous aujourd’hui d’une carrière pro ?
Bien sûr comme tous les jeunes de mon âge, je m’imagine parfois chez les pros. Mais je n’en fais pas une obsession. Je vais déjà me consacrer à bien préparer mon passage à la catégorie junior. Je ne ressens aucune pression puisque je ne subirai pas de marquage en junior, comme je l’ai connu en cadets en 2015. Je vais en profiter pour tenter des choses en course, apprendre et continuer de progresser. Je vais aussi évoluer en équipe, où il règne une très bonne ambiance et un esprit soudé. Pour moi, la priorité c’est de gagner de belles courses, des nationales ou des internationales, comme le Paris-Roubaix juniors par exemple. J’espère aussi être sélectionné en équipe de France pour pouvoir me mesurer au niveau international. J’ai pu participer en 2015 au Festival Olympique Jeunesse Européenne (FOJE) et me classer troisième de l’épreuve chrono. C’est pour moi ma plus grosse satisfaction à ce jour.
Le chrono, c’est justement une bonne discipline quand on ne veut pas subir le marquage…
Oui je préfère les épreuves qui se jouent à la pédale. En 2016 je vais m’orienter davantage vers la poursuite et le contre-la-montre. J’ai peu d’expérience sur piste. Mais mon double titre de champion d’Ille et Vilaine en 2015 (ndlr : poursuite et course aux points) m’a donné goût à cette discipline. Mon axe principal de travail pour 2016, c’est de travailler le physique pour être plus métronome, mais aussi le technique pour être compétitif sur les courses aux points, l’américaine, la poursuite individuelle et par équipe. Je dois aussi gagner en endurance sur les épreuves chronométrées.
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