16h45, ce lundi à l'aéroport de Brest Bretagne... Très grosse émotion quand les portes s'ouvrent enfin : maillot de champion du Monde sur les épaules, Olivier Le Gac sort et ne peut contenir ses larmes. Ses amis sont là, ses potes, ses parents, la presse... Un comité d'accueil qui avait préparé drapeaux et banderoles.
Olivier, votre réaction face à un tel accueil ?
Je ne m’attendais pas à un accueil comme ça et ça fait vraiment chaud au coeur ! Je savais qu’il y aurait un peu de monde mais pas autant que ça.... Je suis content de voir tout le monde, tous ces sourires, c’est vraiment super. Quand je suis arrivé et que j’ai vu tout ce monde, j’avais vraiment envie de pleurer !
Revenons sur la course...
J’allais là-bas pour faire un résultat mais pendant la course, j’y croyais pas trop car le peloton roulait très fort derrière, j’ai tout donné et la victoire au bout, c’est super ! J’ai commencé à y croire aux 300m quand je me suis retourné et que j’ai vu que le peloton était derrière. J’ai pu savourer un peu, j’ai levé les bras... Mais je ne réalise pas encore en fait ! Je suis fier mais je n’ai pas trop les mots encore.
J’imagine que vous avez reçu des dizaines de messages ?
J’étais content de recevoir le message de mon entraîneur car c’est aussi sa victoire. Samuel Monnerais m’entraine depuis le début de saison.
Courte nuit et longue soirée ?
On a fait un peu de route hier soir, on a stoppé à Bologne et je suis allé manger une pizza avec quelques collègues. Mais on avait un peu fait la fête à Offida après l’arrivée. Et cette nuit, le maillot était avec moi dans mon lit ! Je me suis couché vers 4 ou 5 heures, je ne pouvais pas dormir... Mais ce matin, le maillot était toujours là...
Et demain, place à l’entrainement ?
«Oui, demain, je pars rouler avec mes copains du côté de Châteaulin... C’est cela mes vacances, à ma façon ! Je suis content de faire du vélo pendant les vacances. Je vais préparer les championnats de France avec les collègues du comité de Bretagne... ça va être bien aussi !
Mais bon, on ne va pas s’emballer, je reste Olivier Le Gac et puis voilà...