Passer quelques minutes aux côtés de Maurice Le Guilloux, c'est l'assurance de repartir avec des anecdotes inoubliables ! Et quand on évoque le cyclo-cross et surtout la vallée du Mingant, "le grand" est intarissable. Il conserve quelques bons souvenirs personnels qu'il évoque en souriant et revient aussi sur quelques mésaventures : "Une fois, il y avait tellement de boue que mon vélo n'avançait plus. A l'époque, nous n'avions pas de mécano, pas de karcher. Il fallait que je trouve une solution... Au passage du pont, je m'arrête et je plonge le vélo dans l'eau de l'aber. Le problème, c'est qu'il y avait tellement de courant que j'ai perdu ma machine ! On l'a retrouvée 20m plus loin..." Et l'abandon n'a d'ailleurs pas été du goût de Jean le Hir qui ne voulait pas payer le professionnel !
En 1979, l'anecdote est bien moins souriante et Bernard Hinaut l'évoque d'ailleurs encore aujourd'hui avec beaucoup d'émotion. Maurice fait le départ mais chute dans une descente est souffre notamment d'un bras : "Je suis passé tout près de l'amputation !" Mais alors que beaucoup pensent que sa carrière est terminée, le coureur du centre Bretagne ne lâche rien ! Il déniche un médecin talentueux qui va l'accompagner. Armand Mégret fait son entrée dans le petit monde du vélo... A force de travail et de patience, Maurice Le Guillou retrouve l'usage de son bras et de sa main : "J'ai recommencé à rouler dans mes Monts d'Arrée avec la main attachée sur le guidon pour ne pas qu'elle tombe." Quelques semaines plus tard, il termine 10ème du Midi-Libre !
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