Il a un rôle particulier à jouer au sein de l'équipe Bretagne-Séché Environnement: accompagner, ou être un relais, de Brice Feillu en montagne. "Premier de cordée", en sorte. Car Florian est un très bon grimpeur. Un talent révélé par hasard: c'est un médecin qui conseilla à ses parents de le mettre sur un vélo à l'âge de 10 ans, à titre de rééducation. Enfant, il avait les "genoux valgum", rentrés. Une vieille histoire. On en est certains: on va apercevoir la haute silhouette de Florian Guillou, la première semaine qu'il redoutait tant passée.
Florian Guillou (candidat à l'échappée du jour) : « J'avais envie d'aller devant, je me doutais que ç'avait des chances d'aller au bout aujourd'hui. J'était dans le coup, avec Vichot, mais un relais trop appuyé de Terpstra m'a mis dans le rouge. Le temps de souffler, Sagan rapplique. Chavanel et Terpstra ont insisté, c'était parti, sans moi... J'y ai laissé de la force, je n'avais pas "les bonnes pattes" dans le final, difficile d'évaluer mon rendement en montagne aujourd'hui. Mais il faudra que j'anticipe encore ces prochains jours. À la pédale, les costauds montent trop vite pour moi."
Emmanuel Hubert : « On manque de réussite mais c'est plutôt une bonne journée. Brice va chercher la quinzième place dans la dernière montée, en ayant été retardé au pied, c'est de très bon augure. Il a suivi les meilleurs sans trop de problèmes dans le col de Grosse Pierre. Il n'a pas manqué grand chose à Florian pour sauter dans l'échappée avec Chavanel et Kadri, juste un effort à contretemps. Ça nous donne envie, déjà, de retourner au travail demain ! "
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