Pour les Masson, courir ensemble signifie se dépasser pour faire mieux que l' autre tout en gardant la bonne ambiance fraternelle qui les caractérise : « On se taquine un peu quand l' un de nous a de meilleurs résultats que l'autre. Mais quand l'un de nous deux à un résultat ça pousse l'autre à faire encore mieux ! » confie Jonathan « oui, ca pousse à être meilleur ! » confirme Benjamin. Mais la où ils ne sont pas d'accord c' est sur leur place dans la course. Pour Benjamin, son frère : « est un coéquipier ordinaire, je ne fais pas plus attention a lui qu'aux autres de mon équipe ! » Mais au contraire pour Jonathan : « Ce n'est pas qu'un coéquipier, j'essaie de faire attention à lui, donc ça m'arrive d'aller le voir pour le conseiller. Mais je sais que je peux aussi compter sur lui pour me lancer le sprint.Il le fera systématiquement sans même que j' ai à le lui demander ! ».Suite aux courses passées ensemble ils tirent tous deux le même bilan : faire toujours mieux que son frère : « Pour l' instant il est meilleur que moi...mais pas pour longtemps je l’espère ! » en rigole Benjamin « Comme il le dit, il commence à me rattraper, mais je me laisserais pas faire ! » ajoute Jonathan en souriant.
Pour les Cosperec leur relation est différente puisqu'ils sont jumeaux. Le fait de courir ensemble les pousse à faire toujours mieux : « C'est obligé qu'il y ai un esprit de compétition entre nous deux. On se charrie même a l’entraînement ! » explique Nicolas. En course, l'entraide est de mise entre les jumeaux : « C'est plus facile d'avoir son frère, on a pas besoin de se parler pour savoir ce qu'il faut faire ! » Pour Alan : « Ça peut être un avantage pour se remotiver, et puis si en course on a besoin de quelque chose on va voir l'autre ! » Suite aux courses passées ensemble ils tirent un bilan très positif : « Au moins si un fait un mauvais résultat l'autre peut sauver la mise ! » explique Alan. Pour Nicolas le bilan est tout autre puisque pour lui courir avec son frère c' est surtout : « Se motiver l'un et l'autre ! »
Chez les Le Gléau, la joie d'avoir partagé un podium restera un très bon souvenir : « C'est très motivant, encourageant et stimulant. Réaliser une performance ensemble procure un bonheur partagé. » raconte Moran. En course aussi la bonne entente règne puisque les deux frères sont très complices : « Avoir son frère comme équipier est indéniablement un plus. Les liens sont plus forts et on se connait parfaitement ! » explique Sylvain « Oui, et surtout on retient plus facilement une belle course réalisée avec son frère qu'avec un coéquipier ordinaire ! » ajoute Moran. Lorsqu’on leur demande ce qu'ils pensent de leurs courses ensemble la réponse est unanime : « A partir du moment où je cours avec mon frère la course d'équipe se fait naturellement. On roule pour l'autre ou inversement en fonction de la forme de chacun."
Ce que nous pouvons conclure de ces portraits c'est qu'avoir un membre de sa famille avec soi dans le peloton est toujours un point positif autant pour la gestion de la course que pour la cohésion familiale. Outre ses trois duos de frères nous pouvons aussi citer de nombreuses autres paires tout aussi proches comme Valentin et Germain Omnes ( Team Trecobat et Bic2000) Adrien et Aymerick Quéré ( VS Quimper ), Christophe et Benoit Sinner ( EC Landerneau et Armée de Terre) Glenn et Yann Le Quéau ( Leucémie Espoir ) Florian et Maxime Cam ( EC Landerneau et Bic 2000) Tanguy et Sezny Le Fourn (VC Plouzané), Benjamin et Maxime Jégat (VCP Lorient), Robin et Alexandre Kermarec ( EC Landerneau ) et bien d'autres encore. Nous pouvons dés a présent leur souhaiter a tous de vivre le même moment qu'ont partagé Moran et Sylvain Le Gléau sur le podium de Dinéault.
Agathe Donnard
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