Quelques semaines après avoir pris part à ses premiers JO à Londres, la Finistérienne Virginie Cueff est en plein doute sur son avenir.
Dans un entretien paru ce mardi dans les colonnes du Télégramme la Brestoise se montre plutôt pessimiste sur la suite à donner à sa carrière "On ne peut pas vivre de la piste, ce n’est pas nouveau" déclare la pensionnaire de l'INSEP "Comme c’était l’année des Jeux, je m’y suis entièrement consacrée en 2012 mais ça ne peut pas durer. C’est beaucoup trop galère, je ne m’en sors pas... Mes partenaires privés m’ont permis de tenir le coup mais sans un CIP (Contrat d’Insertion Professionnelle), franchement, je ne vois pas trop comment je vais pouvoir continuer.
Un contrat adapté me permettrait de continuer à m’entraîner (27 heures par semaine) tout en ayant un pied dans une entreprise pour mon après-carrière. J’ai postulé dans plusieurs structures, j’ai démarché de nombreux sponsors éventuels, j’attends... » explique la Finistérienne.
Et de poursuivre « Sincèrement, dans ces conditions, je ne sais pas si ça vaut la peine de continuer... » avoue celle qui est montée sur le podium du Keirin à Cali lors de la 1ère manche de la coupe du Monde qui s'est disputée en octobre dernier en Colombie.