Bruno, comment se porte le BMX Trégueux Côtes d’Armor ?
« Le BMX Trégueux se porte très bien en plus de cela on a rajouté de la lumière sur la piste, ce que l’on attendait avec impatience. Cet hiver, on a pu commencer à travailler et c’est vrai que pour l’automne prochain, on pourra commencer à travailler sérieusement. C’est un plus pour nos juniors et seniors qui sont en scolarité, ce qui leur permet à eux et à l’entraîneur du club Vincent Quémard de pouvoir disposer de plus de marge dans les plannings d’entraînement. »
Vous participez cette année à votre première saison en DN2. Que vous apporte ce label ?
« L’avantage de faire partie du DN, c’est que lorsque l’on arrive sur une coupe de France ou un Indoor, il y a un parc fermé réservé aux DN. C’est un plus car ce paddock est situé près des pré-grilles, ce qui permet aux pilotes de faire du home trainer en échauffement ou en récupération. Ils sont au top lorsqu’ils montent sur la grille de départ : en BMX, on est sur des sprints et c’est très intensif.»
Au niveau sportif, quel est le bilan de ce début de saison ?
« Le bilan est pas si mauvais que cela. Lors de l’Indoor de Saint-Etienne, notre pilote élite Maxime Delaporte s’est blessé au poignet et a eu une convalescence de trois mois. Il nous est revenus sur la 1ère manche de la coupe de France à Joué-les-Tours en nous "pétant" une finale ce à quoi on ne s’attendait pas du tout et cela a été plutôt bon. Ensuite, cela a été un peu plus difficile du fait d’une blessure à l’entraînement de Vincent Léon qui fait partie du groupe des élites 2. Il nous revient bien et va reprendre très vite. Thomas Baccelli a fait quant à lui toute la saison et on espère que cela va continuer comme ça. En plus de cela, on tient à participer aux épreuves de la coupe de Bretagne et pour le moment, notre groupe tient la dragée haute aux autres clubs bretons. C’est vrai que cela fait plaisir et au niveau du classement des DN, on est le petit dernier du groupe. On n’avait pas de prétention cette année car nous, notre objectif, c’est de préparer l’avenir. »
Justement, comment voit-on l'avenir du côté de Trégueux ?
« Et bien ça fait plaisir car en plus de la DN on a monté en parallèle une équipe espoirs qui est composée de deux demoiselles et de quatre garçons. C’est vrai que cette année l’ensemble du groupe se porte plutôt bien. On espère avoir une montée chez les élites dames de nos deux demoiselles et peut-être que deux de nos juniors seraient eux aussi susceptibles de monter. »
Le championnat de France qui se disputera à Massy approche à grand pas. L’an passé à Bordeaux, vos pilotes avaient brillé sur cette compétition !
« Cela avait été exceptionnel ! Je dirais même que cela avait été le feu d’artifice pour Trégueux et on espère que l’on en fera autant cette année même si on sait que cela sera dur car les pilotes qui avaient réalisé ce feu d’artifice sont tous montés d’un cran. Nos cadets sont passés junior 1ère année donc cela sera dur mais pourquoi pas... Nos élites sont montés également et on part donc un peu moins avec la fleur au fusil mais on s’attend tout de même à quelques belles petites surprises, notamment avec nos juniors. »
A vous écouter, le BMX Trégueux Côtes d’Armor affiche donc une bonne santé !
« Il est en très bonne santé. Il se porte bien et c’est vrai que Vincent Quémard, entraîneur salarié du club, nous apporte un plus. Cela, on le doit à nos élus à qui nous devons dire un grand Merci. »
En terme de licenciés, combien êtes vous ?
« Nous comptons 200 licenciés et l’an passé, nous étions 214. Alors c’est vrai que les demoiselles ne représentent qu' à peine 10% de cet effectif. On a quelques petites demoiselles qui sont venues chez les jeunes et elles apprennent. Pour toutes les demoiselles qui veulent nous rejoindre, c’est avec un grand plaisir qu'on les accueillera. »
On note la même difficulté sur la route et dans le BMX : difficile d'attirer des féminines vers le cyclisme !
« Déjà attirer les féminines c’est difficile mais les garder c’est encore plus dur. Quand elles sont "petiotes", c’est dur car elles s’entraînent avec les garçons mais quand elles s’accrochent, elles se font plaisir. Mais on a remarqué cela depuis quelques années : lorsqu’elles passent à l’adolescence, elles nous lâchent plus facilement… On a aussi des garçons qui arrêtent mais cela se remarque plus chez les filles, sachant qu’elles sont moins nombreuses. »
Le championnat de France s’est disputé à Trégueux en 2010. Souhaiteriez-vous accueillir à nouveau cette compétition ?
« On en a parlé lors d’une réunion ces dernières semaines et effectivement on avait dit que l’on serait tenté d’être candidat sur une manche du championnat d’Europe de BMX mais le cahier des charges et quand même assez lourd. Pour un nouveau championnat de France, c’est toujours dans les cartons mais on n’a pas encore passé le cap. »
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