Toutes les bonnes volontés ont été mises à contribution depuis quelques temps déjà pour que cette édition 2013 soit à la hauteur de la réussite des précédentes, voire encore mieux. Les partenaires ont également fait preuve dun intérêt croissant pour cette compétition, qui devient peu à peu lun des fleurons des organisations sportives africaines, tout sports confondus.
A Oyem qui va devenir dans quelques heures le centre névralgique de la Tropicale, le stickage des voitures de la caravane a débuté depuis le début de la journée, alors qu’au même moment les délégations commencent à arriver à l’aéroport de Libreville. Les Rwandais et les Erythréens sont déjà là depuis jeudi, et c’est au tour des Burkinabé de débarquer à l’aéroport Leon Mba. Ce sont essentiellement les équipes africaines qui arrivent les premières, une à une. Les autobus de la Garde Républicaine sont là pour acheminer les coureurs et leur staff ensuite vers leur hôtel au centre de Libreville alors que les nombreux bagagistes engagés par le comité d’organisation s’affairent autour des camions de l’armée pour transporter séparément les bagages et les vélos. Tout semble bien huilé dans cette belle machine, les automatismes acquis depuis 2006 date de la première édition, portent leurs fruits.
Les équipes professionnelles européennes sont attendues quant à elles, un peu plus tard, demain samedi en fin de journée. Les coureurs d’Europcar, Cofidis, Lotto-Belisol et Lampre resteront dormir dans la capitale du Gabon avant de reprendre l’avion dimanche matin pour rallier Oyem d’où ils rejoindront leurs hôtels respectifs à Bitam, lieu du départ de cette 8e édition de la Tropicale Amissa Bongo lundi matin à 9h50.
Autour de Oyem et de Bitam, c’est toujours la grande effervescence. Ces deux villes ont déjà accueilli la Tropicale à plusieurs reprises, 5 fois pour la première et 4 fois pour la seconde. Les populations connaissent l’engouement de cet événement et se plaisent à participer aux préparatifs à leur manière pour que leurs villes qui vont être le centre du cyclisme africain durant quelques jours, offrent la plus belle vitrine. Comme les provinces et les villes suivantes, Lambaréné, Mouila, Mitzic et Kango prêtes à prendre le relais dans quelques jours, après l’incursion de l’épreuve au Cameroun et notamment à Yaoundé la capitale qui a mis les petits plats dans les grands pour accueillir avec les honneurs qui lui sont dus, la célèbre course cycliste du continent africain organisée par le Gabon.