Anthony Delaplace (échappé pendant 189 kilomètres): « Ce cyclisme World Tour me laisse un goût amer. C'est zéro chance pour les attaquants. Je ne suis pas si vieux mais quand j'ai débuté dans le Tour, en 2011, on pouvait prendre 7 ou 8 minutes et y croire. C'est fini. Bientôt, il n'y aura plus d'échappée... Ma dispute avec Elminger ? C'est vrai, je n'étais pas super, il pouvait ne pas être satisfait de ma collaboration. Mais à quoi bon "bourriner" devant, quand le peloton vous laisse à 3 minutes pendant des dizaines de kilomètres ?.."
Florian Guillou (présent dans le final) : «Personne ne l'a vu, tant mieux, j'ai donné la main à Brice (Feillu) sur le haut de la dernière bosse, il avait un problème de chaîne, un maillon ouvert, et risquait de perdre le contact. Sinon, je basculais sans doute avec la tête. Je me sens de mieux en mieux dans ce peloton du Tour, même si je reste impressionné par les tensions et les bousculades à l'approche des endroits stratégiques. Cette relative aisance est bon signe et me donne un gros moral avant la montagne."
Romain Feillu : « J'étais bien placé, comme ces derniers jours, au pied de la grosse bosse à 20 kilomètres de l'arrivée. Mais j'ai sauté dans le dernier kilomètre. Aucun regret: 30 coureurs devant à l'arrivée, je n'ai pas ma place dans un tel groupe. Je me doutais que ce final serait compliqué pour moi. Après les Vosges, je retrouvais bien ma chance dans un sprint massif."
Photo: Bruno Bade/ASO
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