La première manche de coupe de France de DN2 annulée

Ils faisaient beaucoup causer et finalement... Le comité d’organisation de l’Enfer du Sud, première manche de la Coupe de France DN2 2016 de cyclisme sur route, est dans le regret d'annuler son épreuve prévue le dimanche 3 avril 2016 sur la commune de Fabrègues (Hérault).

Malgré une première édition réussie en 2015, et remportée par l’ancien coureur professionnel Sylvain Georges (Team Pro Immo Nicolas Roux), l’Enfer du Sud ne verra pas le jour en 2016. Le projet a été avorté faute de soutien des collectivités locales et des partenaires privés. Le circuit atypique, alternant les chemins de terre et les parties routières, ne sacrera personne cette année.

Malgré l’intérêt certain qu’aurait pu trouver la commune de Fabrègues, la métropole Montpellier Méditerranée, le département ou la région dans l’organisation d’une épreuve de la Coupe de France Amateurs de cyclisme sur route, personne n’a été en mesure d’aider l’AVC Fabrègues dans son entreprise.

L’organisation souhaitait promouvoir un village typique et chaleureux en le dynamisant et en le faisant découvrir à des coureurs et un public venu des quatre coins de la France. Malgré des accords verbaux préalables, aucun document officiel n’a été délivré à temps par la mairie auprès du club pour permettre le dépôt du dossier en préfecture.

Peu réceptives en matière de cyclisme, les collectivités languedociennes n’ont apporté aucune aide, ni soutien à l’AVC Fabrègues pour la bonne tenue de l’Enfer du Sud. Valorisant le sport professionnel au détriment du sport amateur, pourtant formateur et indispensable à la performance professionnelle, les collectivités n’ont pas répondu à l’appel lancé par le comité d’organisation.

Jeune club, l’AVC Fabrègues souhaitait offrir à l’Hérault une course amateur de haut niveau permettant de dynamiser la région, de la faire connaître aux cyclistes de France et d’implanter lesdépartements parmi les références en la matière. Malheureusement, le club n’a pas été soutenu par les partenaires privés, rares investisseurs dans le milieu du cyclisme. En espérant que tel un phénix, l’Enfer du Sud renaîtra de ses cendres à l’avenir.