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La Coupe de France à la relance...
- Publié le 27/07/2012
- Le Tour de France n’a souri ni à Julien Simon (Saur-Sojasun) ni à Samuel Dumoulin (Cofidis) et pour eux, la Coupe de France, qui reprend dimanche en Normandie, tombe à point. Elle va totalement relancer leur saison dans un duel de puncheurs, qui sera autant physique que stratégique.
EDITO - La Coupe de France à la relance... 
Le Tour de France n’a souri ni à Julien Simon (Saur-Sojasun) ni à Samuel Dumoulin (Cofidis) et pour eux, la Coupe de France, qui reprend dimanche en Normandie, tombe à point. Elle va totalement relancer leur saison dans un duel de puncheurs, qui sera autant physique que stratégique.
L’après-Tour n’est jamais aisé pour un coureur, quelle que fut sa performance du mois du juillet. Les résultats ont été au rendez-vous ? Il est naturel de se détendre un peu, même inconsciemment. Pas de résultats ? Forcément la forme est là et il urgent d’en profiter. Pas de Tour en juillet ? C’est le cas des coureurs de la formation Bretagne-Schuller qui est en tête de la Coupe de France par équipes, et il est vital de se remettre dans le bain, de retrouver les automatismes et la discipline inhérente à la bonne marche collective.
Julien Simon et Samuel Dumoulin, séparés de trois points, ont fait le trou mais rien n’empêche un Laurent Pichon, par exemple, de venir semer le trouble. Il ne faut pas se tromper, la troisième partie de la saison se lance dimanche dans La Polynormande et sa célèbre côte de La Pigeonnière avec, pour Julien Simon et Samuel Dumoulin, l’occasion de remporter la Coupe de France, un Trophée qui fait référence.L'équipe Bretagne Schuller - Photo Bruno Bade.« Le duel Dumoulin – Simon en tête d’affiche » 
Samuel Dumoulin : l'interview - Victorieux de la première manche, le Grand Prix La Marseillaise en janvier, le Lyonnais de l’équipe Cofidis, deuxième du classement à trois points seulement de Julien Simon, a fait de la Coupe de France l’un des grands objectifs de sa saison et ne manquera aucune des cinq dernières épreuves, à commencer par l’épreuve normande dimanche, où il espère pouvoir profiter de la forme affichée sur le Tour de France.
GERER L’APRES-TOUR
« Physiquement, ça va mais après le Tour, on a souvent des sensations pourries. Mentalement et physiquement, on décompresse un peu. Il n’y a pas de recette miracle, mais disons qu’avec l’expérience, je ne m’affole pas. On continue à roulotter tranquille et surtout à accepter d’être un peu mou sur le vélo. Après, ça ne veut pas dire que je ne peux pas être dans le coup sur la Polynormande car il y a quand même l’acquis du Tour. J’étais en forme sur le Tour (4e à Saint-Quentin, 6e à Pau) et encore dimanche sur les Champs-Elysées, il n’y a pas de raison qu’elle se soit volatilisée en quelques jours ». >> Lire la suite...
Flashback : l'édition 2011 - Il ne pouvait pas en être autrement. Pour sa première victoire chez les professionnels, Anthony Delaplace est allé cueillir une précieuse victoire au terme d'une échappée au long cours, partie dès le kilomètre 20. Le protégé de Stéphane Heulot est un habitué des raids à l'avant de la course. Benjamin du dernier Tour de France, le Normand de 21 ans n'avait pas hésité à tenter sa chance, même si son audace avait toujours buté sur les ambitions des équipes de sprinters. Lors de l'édition 2011 de la Polynormande, personne n'avait pu le contrarier sur le circuit tracé autour de Saint-Martin de Landelles.
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Le Palmarès - L’épreuve, créée par le speaker Daniel Mangeas, a été un critérium d’après-tour de 1980 à 2002. Elle est devenue une manche de la Coupe de France en 2003.
2011 : A. Delaplace (Fra)
2010 : A. Cappelle (Bel)
2009 : Ladagnous (Fra)2008 : A. Gérard (Fra)
2007 : Vaugrenard (Fra)
2006 : Charteau (Fra)2005 : Sy. Chavanel (Fra)
2004 : P. Gilbert (Bel)
2003 : J. Pineau (Fra)
L'expertise de Jean-François Bernard - « Pour ceux qui ont fait le Tour de France et qui ont forcément coupé un peu, comme pour les coureurs qui se sont entraînés pendant tout le mois de juillet, la Polynormande et la Coupe de France PMU, c’est l’idéal pour remettre en route. C’est assez court (157 km) et ce sera donc nerveux sur un parcours pas facile, usant et qui propose la côte de la Pigeonnière à douze reprises. C’est une ascension en deux paliers qui sert les intérêts des hommes forts, des moëlleux. Clairement, cette course va mettre en valeur le duel Dumoulin-Simon pour le leadership de la Coupe de France, mais elle doit surtout permettre à des coureurs de croire en leurs chances, par exemple pour un Cyril Gautier, qui a vraiment besoin d’une victoire, de lever les bras. » >> Lire la suite...
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