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          • Metlushenko, sprinter vexé ! C’est samedi, à Vallet, où Yuriy Metlushenko était particulièrement attendu pour une victoire au sprint, et c’est dimanche, à Fougères, qu’on l’a retrouvé échappé sur le Tour de Bretagne ! 2e derrière Julien Fouchard, l’Ukrainien d’Amore e Vita a réagi à sa manière : par une facétie.

          • La chronique quotidienne de Jean-François Quenet
          • C’est samedi, à Vallet, où Yuriy Metlushenko était particulièrement attendu pour une victoire au sprint, et c’est dimanche, à Fougères, qu’on l’a retrouvé échappé sur le Tour de Bretagne ! 2e derrière Julien Fouchard, l’Ukrainien d’Amore e Vita a réagi à sa manière : par une facétie.

            Ce n’est pas un débutant. A 33 ans, il est de la génération de Yaroslav Popovych, avec qui il était passé pro dans l’équipe Landbouwkrediet-Colnago. Supposé devenir un grand du sprint mondial il y a presque dix ans, ce coureur aux mollets imposants n’a pas vraiment confirmé tous les espoirs placés en lui. Régulièrement, il remporte quand même des courses de catégorie 1, comme une étape de la Semaine Coppi et Bartali, en mars, en Italie.

            De fait, sur le papier, il est le meilleur sprinter du Tour de Bretagne. « Mais dans ce sport, tout dépend de ton équipe, précisait-il sur la ligne d’arrivée de Fougères. Hier, je me suis retrouvé seul dans le final. » Vexé, il a voulu montrer à ses coéquipiers que lui, au moins, était à la hauteur des ambitions de l’équipe Amore e Vita, venue dans l’Ouest de la France avec pour but de remporter au minimum trois étapes !

            Une autre raison l’a poussé à s’échapper avec Julien Fouchard à environ 70 kilomètres de Fougères : « Pour être sincère, dit-il, vos routes en France sont un peu dangereuses, je préférais donc rouler devant. Et je ne m’attendais sûrement pas à un parcours aussi dur. Je pensais même que l’équipe du leader (Rabobank) allait nous rattraper. Mais lorsqu’on a compté sept minutes d’avance, j’ai compris qu’on allait se disputer la victoire. C’est bien qu’un Français ait gagné, vous ne trouvez pas ? »

            Metlushenko s’amuse pour expliquer qu’en réalité, il était cuit dans le final. « Mais je n’ai pas dit mon dernier mot ! J’ai encore l’intention de gagner une étape. » Il ne peut s’empêcher de plaisanter malgré les séquelles de l’effort. « Vous avez d’autres questions », a-t-il réclamé, enchaînant : « Si un sprinter gagne trop souvent, pour vous, c’est ennuyeux, non ? » Au moins, discuter avec cet Ukrainien sur une ligne d’arrivée ne l’est pas !

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