La belle histoire !

A l’occasion du dernier Trophée Centre Morbihan, le Président Gabriel Berthelot nous confiait son regard sur l’épreuve et sur son exceptionnelle évolution. Depuis 1983, la course n’a cessé de grandir au fil des années pour être, depuis 3 ans, inscrite en tant que manche de la Coupe de Nations juniors UCI. Joli bout de route...

 

Le Trophée Centre Morbihan, c’est un bout d’histoire du cyclisme en Bretagne. Créée en 1983 par Gérard Lorgeoux et Christian Josso, l’un patron de presse et l’autre fervent militant du vélo, l’épreuve fut nommée à sa création en 1983, Le Trophée de La Gazette Locminois. Véritable tremplin régional pour des coureurs comme Laurent Madouas ou encore Patrice Halgand, la course est devenue Trophée Centre Morbihan en 2003 et regroupe maintenant un peloton mondial. Elle est inscrite au calendrier juniors UCI : « L’épreuve a bien évolué, on est passé d’une épreuve régionale où l'on avait les meilleurs régionaux à aujourd’hui une épreuve où l’on retrouve les meilleurs coureurs mondiaux. »

 En trente-deux ans, l’épreuve a pris énormément d’ampleur. Gabriel Berthelot nous raconte l’évolution de la notoriété du TCM : « autant médiatiquement qu’au niveau populaire, on se rend compte que nous sommes reconnus dans toute la France, voire au-delà. C'est une satisfaction d’avoir vu le TCM évoluer. » Gabriel Berthelot note également avec humour la montée de son épreuve sur d'autres plans : « Financièrement, le budget a au moins été multiplié par vingt en trente-deux ans. »

Pour atteindre une telle pérennité, il faut multiplier les forces vives dans l’organisation. Pour Gaby, le TCM repose sur le professionnalisme de ses organisateurs : « On essaye de faire aussi bien qu’une société mais avec uniquement des bénévoles. Quand on est une équipe soudée, on arrive à faire de belles choses. » Gabriel Berthelot tient à rappeler qu’il ne faut pas oublier non plus l’esprit chaleureux de l’épreuve : « On apprécie cette marque de professionnalisme tout en gardant une valeur chère de notre président d’honneur (ndlr : Gérard Lorgeoux) la convivialité. C’est ça qui plait beaucoup aux partenaires. »