30 AVRIL > FOUESNANT / FOUESNANT
Une question légitime se pose à la veille de l’arrivée finale : une équipe de six coureurs peut-elle contrôler la course afin de préserver son acquis au général ? Pas sûr du tout ! Et c’est l’intérêt de cette épreuve. Le lauréat d’un Tour de Bretagne Cycliste doit être un futur vainqueur potentiel de grandes classiques, d’où ces enchaînements de 4 étapes aux nivelés propres à une sélection des valeurs. Voici pourquoi l’étape du jour ressemble à un dernier et « abominable » écrémage du classement général. Voyez vous-même : deux MG au 62ème km, le premier à Gouézec, 2 400 m avec passage à 12 %, le deuxième 16 kms plus loin vers Laz de 1 300 m avec passage à
17 %... Et il en reste quatre à franchir dont deux classés en première catégorie. Plus intéressant encore dans l’animation de la course, la dernière montée se situe à seulement 4 kms de l’entrée du circuit. Un vrai tremplin pour hommes forts !
1ER MAI > LE HINGLÉ / DINAN
Le Hinglé, c’est la commune du commencement, celle du Guinefort, le club cycliste local, celle aussi du Ruban Granitier Breton, enfin celle du départ de la dernière étape, 50 éditions plus tard. Les premiers kilomètres de cet ultime rendez-vous s’agrémentent de deux MG deuxième catégorie. Puis le tracé s’adoucit, un calme relatif avant la tempête, puisque là-bas, dans Dinan, le peloton grimpera 6 fois les pavés d’une montée historique, soit plus de 7 kms. Cette arrivée devient mythique, quand en 2012 un Sud-Africain, Reinardt Janse Van Rensburg, peu scrupuleux de la hiérarchie, détrône le breton Eric Berthou, alors leader du Tour de Bretagne Cycliste, et ce, insolence suprême, dans le dernier kilomètre. Le 1er Mai de la 50ème édition ne devrait pas déroger au flamboyant spectacle de cette montée qui se gravit au milieu d’une foule énorme, où les encouragements accompagnent les coureurs comme un murmure populaire respectueux de l’effort accompli
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