Avant l’arrivée sur les Champs-Elysées, vous êtes resté à trois victoires d’étapes alors que votre père, Lubomir, annonçait que vous alliez en remporter six. Eprouvez-vous un regret par rapport à une quelconque étape qui était à votre portée ?
Oui, la première des Pyrénées (la 14e étape, Limoux-Foix). J’avais réussi à prendre l’échappée pour remporter le sprint intermédiaire et inscrire plus de points. Dans la première côte de la journée, je me sentais un peu mal, mais dans la troisième (le terrifiant Mur de Péguère), j’étais bien. Hélas, quand Luis Leon Sanchez a attaqué, tout le monde attendait que je fasse l’effort et on ne l’a pas repris. J’ai fini deuxième et je dois surtout retenir de cette étape que j’ai réalisé une grosse opération au classement par points. Mais quand on commence à gagner, on en veut toujours plus. J’étais venu au Tour avec l’objectif de remporter une étape, donc avec trois plus le maillot vert, je suis très content. Tout est allé au-delà de mes espérances.
N’êtes-vous quand même pas surpris par l’écart qui vous sépare de votre dauphin, Andre Greipel, alors que le Maillot Vert se joue généralement à peu de chose, parfois le dernier jour ?
Si ! Je ne cache pas que j’avais dans un coin de ma tête l’idée du maillot vert en prenant le départ du Tour à Liège. J’ai tout fait pour y arriver. J’ai disputé tous les sprints possibles, intermédiaires et aux arrivées. Avoir plus de cent points d’avance (122) d’avance sur le deuxième (André Greipel), c’est énorme, mais c’est le fruit de mon travail. J’ai donné tout ce que j’avais pour marquer des points dans toutes les occasions…
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