Julien Simon, 2e : « Je n’étais pas dans une super journée car j’avais les bronches un peu prises. Mais je me suis battu. Moreno était plus fort. Voir l’équipe rouler pour moi m’a donné encore plus de motivation pour donner le maximum sur la dernière montée. Je pense qu’il a bien anticipé ce sprint, il est parti d’un coup sur ma droite. Si j’étais plus fort, j’aurais pu y aller. Mais je n’ai pas trop de regrets. On fait deux fois deuxièmes, c’est vrai : on n’a pas la gagne… Or on passe un pallier, je pense. On est acteurs, on roule pour faire les jonctions, on ne roule pas pour rien. Mercredi, je vais essayer de me mêler à un sprint que j’attends davantage massif. On ne sait jamais, on va voir. Mais c’est surtout aujourd’hui que ça me tentait : on avait dit au briefing qu’en arrivant placé, j’aurais pu jouer la victoire. »
Lylian Lebreton, directeur sportif : « C’était une journée éprouvante à cause du terrain, à cause de la vitesse. C’est parti vraiment très vite. Quatre coureurs ont réussi à prendre le large : Kern, Kadri, Moncoutié et Sarmiento. Le peloton a fini par revenir assez proche, et c’est à ce moment là que Roux a rejoint les quatre de devant. On a réussi à boucher le trou à moins de trois kilomètres de l’arrivée. Le final était vraiment en prise, c’était du 4%. Julien Simon arrive au sprint pour la gagne. Il est battu. Il dit qu’il s’est fait un peu surprendre. Il est derrière Moreno, devant pas mal de gros poissons comme Gallopin, Van den Broeck, Voeckler. C’était un sprint de costauds. Deuxième, c’est frustrant, mais l’équipe fonctionne bien. Comme elle avait déjà fonctionné en mars au Tour de Catalogne. On essaye de reproduire ça autour de Julien. »
Stéphane Heulot, manager général: « On est tombés sur plus fort. Moreno a une giclette que Julien n’a pas. Il livre des efforts plus longs. L’Espagnol a pris quelques mètres d’avance. Mais Julien n’a pas fait d’erreur. Cyril Lemoine avait fait un super bon travail dans le final, après qu’Anthony Delaplace ait bossé pour revenir sur l’échappée. C’est très bien quand même. On est dans le World Tour. On court pour gagner, on a roulé, on ne fait pas d’efforts inutiles. Derrière, il y a des résultats. C’est certes toujours sympathique de pouvoir récompenser les prises d’initiative par une victoire, mais on ne peut pas être déçus, parce qu’on n’a pas fait de fautes. On a fait ce qu’il fallait, alors que dire ? J’espère qu’on aura la chance de lever les bras cette semaine. Les gars marchent bien, l’équipe est homogène, le groupe est super. »
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