Joël Blévin y croit encore !

Son équipe réalise son meilleur début de saison avec des victoires de prestige. Le patron de Bretagne-Schuller refuse de parler de sélection pour le Tour de France mais soyez en certain : Joël Blévin en rêve encore !

Joël, pouvons nous dresser le bilan sur le début de saison de votre formation ?

"On ne peut qu’être satisfait puisque nous comptons malgré tout avec 4 victoires sur 4 belles courses ! Rappelons qu’avec le statut de 2e division, nous ne pouvons plus faire les épreuves classées élites open. Toutes les courses sont dures et belles à gagner. La victoire de Florian Vachon à La Classic Loire Atlantique, c’est réconfortant puisque l’on a dit cet hiver que l’objectif de l’année c’était justement la Coupe de France. Bien-sur, ça n’était que la 2e manche de la Coupe de France mais ce qui est pris n’est plus à prendre.

Et il va falloir enchaîner...

"On rentre dans une phase jusqu'à fin avril ou les épreuves vont s’enchaîner. Il fallait être prêt et là, on voit que toute l’équipe est prête. Florian qui gagne ça nous fait forcément plaisir car il est passé un peu au travers en 2011 en raison de problème de santé. 

On retrouve le Vachon de 2010 mais il n’y a pas que lui car on voit que Romain Hardy est lui aussi dans le coup, que Laurent Pichon revient, que Dimitri Champion progresse aussi donc toute l’équipe est prête et même pour la première fois que l’équipe existe on ne compte pas de blessés ni de coureurs malades donc c’est vraiment bien. sans oublier Jean-Marc Bideau qui s'impose à deux reprises grâce notamment à la puissance de Johan Le Bon sur le Tour de Normandie.

Maintenant, la suite, c’est de prendre les courses comme elles arrivent. L’objectif reste la Coupe de France mais bien-sur on attend de savoir la sélection des équipes pour le Tour de France... On verra bien. »

Vous pensez qu'il reste une chance pour le Tour de France ?

« Je ne sais plus… J’ai dit ce que je pensais au mois de janvier depuis je ne bouge plus, je laisse faire les événements. Lors de de la présentation de l’équipe, je pense que j’ai transféré la responsabilité sur les épaules du staff sportif et des coureurs. La meilleure réponse il la donne actuellement donc on va voir, on attend.

Mais en tous cas on montre que l’on a notre place dans le cyclisme pro parce que l’on parle de statut mais moi c’est sur la route que je juge. Effectivement on n’a pas fait Paris-Nice mais on a gagné Paris-Troyes. Certes, c’est moins prestigieux mais on n’avait pas le choix puisque l’on n’était pas pris sur Paris-Nice !

Par contre, sur la Classic 44, toutes les équipes étaient là et on a gagné. Au Tour du Haut-Var, on a gagné et on a démontré que l’on savait gagner mais aussi que l’on pouvait prendre une course en main. L’ensemble de l’équipe a défendu au mieux le maillot de leader de Romain Hardy. Je pense que l’on a encore progressé : ça se voit dans les résultats et je pense que l’on va encore démontrer cette progression dans les deux mois qui viennent. »