• Votre courriel
    Votre mot de passe

80 huelgoat.jpg
Sportbreizh, pour le dynamisme du sport breton
OK
Actualités
          • JO 2024 - Epreuves sur route : deux jours de folie à Paname
          • Paris 2024 tire sa révérence dimanche soir après nous avoir donné quinze jours de bonheur. Pour les amoureux du vélo, le week-end des 3 et 4 août restera mémorable. Retrouvez notre album photos des deux épreuves sur route.

          • JO 2024 - Epreuves sur route : deux jours de folie à Paname
          • JO 2024 - Epreuves sur route : deux jours de folie à Paname
          • JO 2024 - Epreuves sur route : deux jours de folie à Paname
          • JO 2024 - Epreuves sur route : deux jours de folie à Paname
          • JO 2024 - Epreuves sur route : deux jours de folie à Paname
          • Vous avez vos bouchons anti-acouphènes ? Pas pour le Hellfest mais pour  aller à la course cycliste. Si cela pouvait devenir là règle, comme samedi et dimanche dans les rues de Paname et plus particulièrement dans la rue Lepic. Le nom d’un coureur scandé comme pour un rappel d’une rock-star sur la scène du tout proche Elysée-Montmartre, jamais vu, ni entendu ça ! Sauf peut-être, en 1980, dans le dernier passage de la côte de Domancy, lorsque le Blaireau largue Gianbattista Baronchelli et s’envole enfiler son maillot arc-en-ciel à Sallanches.
            « Madouas ! Madouas ! Madouas ! ». Des dizaines de milliers de personnes agglutinées derrière les barrières encourageant « notre » Valentin dans la montée de Montmartre, sentiments de bonheur, de fierté, mais aussi de crainte. C’est l’instant dramatique de la course. Remco est parti seul et derrière les Tratnik, Jorgenson, Haller et son camarade de tous les jours mais adversaire d’un jour, Stephen Küng, ont encore l’ambition d’avoir la peau du Breton, de lui subtiliser cette médaille d’argent qui lui est promise.

             

            Le ratage

             

            Trop, c’est trop ! Des frissons dans le dos, les yeux mouillés par l’émotion, que s’est-t-il passé? Le point n’est pas bon, la vitesse n’a pas été réglée. c’est la bousculade, les spectateurs munis de leurs portables se prennent pour des cameramen de télé. Impossible de négocier un accès au premier rang des barrières. Des drapeaux tricolores agités viennent se coller à l’objectif du Nikon. Raté ! Valentin est passé et file vers l’arrivée. C’est mort pour la photo. On est pas fier. Mais c’est tout bon pour lui. Sept secondes d’avance à l’entrée du Pont de Iéna, Il va le faire ! La médaille est au bout. Tant pis pour le cliché. D’abord, c’est un son qu’il aurait fallu prendre lors de son passage rue Lepic et non une photo.
            Pour le reste, nous avons à vous proposer un album d’une cinquantaine de clichés de ces deux jours de folie dans les rues de Paris où, parait-il, 500 000 personnes sont venues voir une course cycliste le week-end dernier.

             

            En touriste-spectateur, le Nikon en bandoulière

             

            Décision fut prise d’aller sur les épreuves sur route des JO en touriste spectateur, sans aucune accréditation. Départ à 8h30 ce samedi 3 août. Il va faire beau, ne pas oublier la crème solaire. Allez, Il reste un peu de place dans le sac à dos. On embarque l’appareil photo.
            Ligne 13 du métro. Arrêt à Montparnasse. Direction le sud de Paris. Le train de banlieue jusqu’à la gare de Meudon Bellevue, ensuite 1,5 km de marche, voici la Côte des Gardes, première difficulté des 279 km de course et des 2 973 mètres de dénivelé positif. Il est 9h30. Le public est encore clairsemé. Le passage des coureurs n’est prévu que vers 11H20. La conversation s’entame avec le voisin, un « quadra » portugais qui travaille en France. « Je suis là pour supporter notre ancien champion du monde Rui Costa et aussi Nélson Oliveira. Il a tout de même fini 7e du contre la montre samedi dernier », précise-t-il fièrement. Le genre de conversation avec un inconnu qui fait qu’on ne s’ennuie jamais sur le bord d’une route à attendre un peloton.

             

            L’heure de gloire de quatre coureurs

             

            La foule a envahi progressivement les bas-côtés. Les nombreux policiers répartis tout au long de la côte, joviaux et détendus à 9h, se crispent à 11h dès qu’un spectateur essaie de changer de trottoir. Les coureurs sont annoncés.
            « Quatre hommes en tête », comme l’aurait dit le regretté Jean-Yves Fichoux. le Rwandais Eric Manizabayo, le Thaïlandais Thanakhan Chaiyasombat, l’Ougandais Charles Kagimu et le Mauricien Christophe Rougier-Lagane tiennent leur heure de gloire. Le peloton lambine à près de cinq minutes. La grande bagarre est pour plus tard. Le Nikon en mode rafales crépite. Les coureurs sont déjà passés. Un petit coup d’oeil sur l’écran de contrôle, certains clichés ont l’air de tenir la route.

             

            Un ravito qui traine en longueur

             

            C’est déjà l’heure de nous quitter avec le presqu’ami portugais. Retour sur Paris direction le nord, Ligne 13 de nouveau jusqu’à « Place de Clichy », puis la ligne 2. la station Pigalle est fermée. On descend à « Anvers ».
            Il est 13h30, il ne faut pas griller le ravito, pris sur la terrasse ombragée d’une pizzéria, côté Montmartre. Et c’est là que se situe l’erreur ! Mauvais timing, le passage des coureurs est dans trois heures mais à quelques hectomètres de là, des hordes de Belges, des bataillons de Hollandais ont déjà envahi les marches du Sacré-Coeur. Le café avalé, l’addition réglée, on pousse jusqu’au Moulin de la Galette, avant d’opérer un repli stratégique vers le bas de la rue Lepic, lieu du « ratage ».

             

            La course féminine

             

            Dimanche 4 août, jour de la course des femmes. Pas besoin de briefing pour tirer les enseignements de ce qui n’a pas marché lors de l’étape de la veille. Pas d’échappée dans le sud de Paris cette fois. On raccourcit l’étape. Il n’y aura qu’un seul spot : Montmartre. Arrivée sur place à 12h30. La grande foule n’est pas encore là, mais le fan-club d’Audrey Cordon-Ragot a déjà investi le trottoir du bas de la rue Lepic, à vingt mètres du Café des 2 Moulins, immortalisé par une autre Audrey (Tautou), alias Amélie Poulain.
            L’endroit est presque parfait. Nous sommes au premier rang derrière les barrières. Nous vous attendons mesdames Vos, Kopecky, Longo-Borghini, Cordon-Ragot, Vollering, Labous, Brown, Berteau, etc., et bien entendu madame Kristen Faulkner qui ne sait pas encore que dans dix kilomètres elle sera championne olympique.

             

            Albert Le Roux

             

            Album photo : comme si vous y étiez
            Trouvez ci-joint un album de 50 photos réalisé au cours de ces deux jours de course exceptionnels dans les rues de Paris. Cliquez Ici

             

            Vidéo : l’interview de Valentin Madouas
            A défaut d’une photo, retrouvez l’interview de Valentin Madouas sur Eurosport. Même lui a prétendu sur le plateau de Léa Salamé avoir eu mal aux oreilles lorsqu’il passait dans la rue Lepic, preuve que nous n’exagérons rien en affirmant qu’il fallait avoir des bouchons anti-acouphènes pour sortir indemne de cette folie. Cliquez Ici


            Vidéo : Le geste de Neels Politt
            On ne résiste pas à vous sélectionner également un lien pour aller chercher la vidéo réalisée par le Parisien, sur Neels Politt, obligé de s’arrêter dans la fameuse rue Lepic au Café des deux Moulins pour un besoin pressant. Rien d’extraordinaire là-dedans, si ce ne sont les acclamations du public pour un geste qui somme toute, n’a rien d’un exploit sportif et que nous aussi, communs des mortels, sommes capables d’accomplir. Sûr, que cette petite histoire viendra se rajouter à plein d’autres petites histoires qui font la grande histoire du vélo. Cliquez Ici

             

             

          • Paris ( 75 )
Rechercher une actualité
Votre recherche
Page spécialeTaper le début du nom de la page spéciale et choisir dans la liste.
Publiée du
Calendrier
Au
Calendrier

Mentions légales | Designed by diateam | Powered by diasite