À l'occasion de la dernière étape de l'Essor Breton, retrouvez les réactions des personnalités importantes qui font cette édition 2013. À travers leurs réponses, découvrez leurs passion pour le vélo et pour cette épreuve. Sans eux, au même titre que les bénévoles et les coureurs, pas de course !

Jean-Pierre Cann, président de l'Essor Breton : "On ne peut pas faire ça sans être un passionné"(Photo 2)

Depuis combien de temps organisez-vous l'Essor Breton?

"Je suis dans le comité de l'Essor depuis 1992. Après deux ans de coprésidence avec Robert Coat, cela fait trois ans que je suis organisateur de l'Essor."

Cela prend combien de temps d'organiser une telle course?

."Ça n'arrête jamais! (rires) Tout à l'heure (mardi), j'étais avec une personne au téléphone pour parler de l'édition 2014. Normalement, on commence la préparation en septembre. Nous sommes vingt-cinq personnes dans le comité et nous faisons des réunions de mise au point tout au long de de la période avant l'épreuve. Après, c'est aux membres du comité de mettre en place ce qu'il ont à faire ( lieux d'arrivés, de départ, les circuits, l'hébergement, etc...) Puis on fait des réunions avec les maires des différentes communes où l'Essor s'arrête. Les dossiers de courses, réalisés en collaboration avec Daniel Grannec, le secrétaire général, sont à remettre en préfecture deux mois avant le début de l'épreuve."

Quel est votre rôle tout au long de ces quatre jours?

"Je dois pourvoir intervenir sur tous les sujets possibles qui touchent de près ou de loin à la course. Étant représentant de l'Essor, je suis amené à parler avec les élus locaux, les partenaires et les directeurs sportifs. On doit savoir où l'on va avant de prendre le départ le matin. On ne peut pas faire ça sans être un passionné. Lors de l'épreuve, je ne suis jamais tout seul: on est toute une équipe derrière l'Essor Breton."

Quel est votre sentiment depuis le début de la course?

"Très bon! Au niveau sportif, sept coureurs sont sous la minute (à l'arrivée de la troisième étape), il y a toujours du suspens. Il fait beau et il y a du monde sur le bord des routes et notamment lors des arrivées. Il n'y a pas eu non plus d'accident. Si ça continue comme ça, ça sera parfait!"

Jean-Michel Fily, vice président de l'Essor Breton, partenaire du maillot à pois de meilleur grimpeur (mais aussi de Sportbreizh) : "l'Essor, une bande de copains" (Photo 1)

Quand a commencé votre partenariat avec l'Essor?

"J'ai rencontré Jean-Pierre Cann il y a un peu plus de quatre ans grâce à un ami commun et on s'est tout de suite bien entendu. Après, je suis rentré dans l'Essor en tant que bénévole et au bout d'un an je suis passé vice-président. Et aujourd'hui je suis partenaire du maillot à pois. »

Que représente pour vous votre partenariat pour cette course?

"Je suis un passionné de vélo. Au début je n'était pas venu dans l'idée de devenir partenaire de l'Essor. Je suis de nature à faire les choses et quand j'étais bénévole on m'a proposé de faire du partenariat. Cette casquette reste secondaire pour moi. Je suis chef d'entreprise toute la semaine, je n'ai pas envie de faire ça aussi le week-end ! (rires) Le sponsoring, c'est avant tout une histoire de cœur."

Qu'est ce que vous aimez dans cette course?

"Ce que je retrouve dans l'Essor et dans le monde des courses cyclistes, c'est une bande de copains. On se retrouve sur chaque course et on fait des rencontres agréables. Après, le retour sur l'investissement est aléatoire et difficile à comptabiliser mais ça fait toujours plaisir de voir le nom de son entreprise comme aujourd'hui (mardi), voir le vainqueur de l'étape (Jasper Asjes du team Croford) franchir la ligne avec le maillot à pois sur ses épaules."

Jean André, administrateur Harmonie Mutuelle, responsable du partenariat du Finistère. Partenaire du maillot blanc de leader de l'Essor Breton : "Le vélo apporte une exposition importante" (pHOTO 3)

Quand a commencé votre engagement dans le vélo?

"J'y suis engagé depuis plus de 27 ans. Je soutiens le sport en général. Harmonie Mutuelle a une grosse activité dans le cyclisme en Bretagne. Nous sommes aussi partenaires d'autres courses comme le Tour de Bretagne, le Tro Bro Leon et le Tour du Finistère."

Qu'est-ce que vous apporte votre soutien au vélo?

"Il est important de pouvoir se signaler auprès des spectateur et comme sur l'Essor Breton cette année, le vélo permet une grande exposition. C'est un bon créneau pour faire de la publicité. Cela correspond aussi à l'image d'Harmonie Mutuelle. Il est important aussi de savoir comment est utilisé l'argent que l'on donne. Ici on sait comment est utilisé l'argent que l'on donne. Ce que j'aime aussi, c'est la convivialité qu'il y a dans le vélo. Sur l'Essor Breton, on fait des rencontres avec des gens et d'autres entrepreneurs. On discute et c'est un milieux très sympathique."

Quels sont vos objectifs pour le futur?

"Notre vision est de nous impliquer encore plus mais aussi de sorte à ce que cela profite à tous, que se soit les organisateurs et Harmonie mutuelle. Sur l'Essor, nous avons un contrat moral de trois ans. Celui-ci va bientôt s'achever et nous allons discuter avec les dirigeants de l'épreuve. On est confiant pour poursuivre notre engagement, on continuera si tout le monde trouve son compte."

 

Propos recueillis par  Pierre Le Corfec