Jean-Paul Delaunay : "Comme des russes !"

Il faudrait passer des heures avec ce grand monsieur du vélo breton ! Jean-Paul Delaunay est un infatigable bénévole qui a décidé de stopper sa "carrière" pour prendre un repos ô combien mérité. Mais gageons qu'il saura revenir pour nous raconter quelques sublimes anecdotes...

Jean-Paul, ce serait votre dernier Tour de Bretagne ?

« Oui ! Un petit peu de nostalgie mais je reviendrai voir toute cette petite famille de bénévole ces prochaines années. J’espère au moins faire venir une étape tous les ans à Fougères. Et si dans 3 ans, on fait une grosse étape à Fougères pour les 50 ans du Tour de Bretagne je serai dans le coup !"

C’est déjà un scoop alors !

« Rires »

Racontez-nous l'une des anecdotes les plus marquantes sur le Tour de Bretagne

« C’était il y a 25 ans avec Daniel Mangeas que je pilotais sur le Tour de Bretagne. Je m’occupais du protocole avec Duchaussoy, le beau père de Joep Zoetemelk et à l’époque on avait de nombreuses équipes soviétiques au départ. On réalisait donc un classement par équipes et ce jour-là on n’avait oublié ce classement. Albert Bouvet vient me voir et me sermonne en me disant que l’on avait oublié les Russes. Je préviens Daniel Mangeas et celui-ci lance au micro l’appel de l’équipe Russe. Colère d’Albert Bouvet qui vient alors nous dire que l’on ne disait pas les Russes mais les Soviétiques. Et le soir après l’étape sous un chapiteau Coca-Cola, qui était partenaire à l’époque, Albert Bouvet vient nous voir en n’oubliant ce qu’ils nous avait dit auparavant et nous dit d’un coup venez on va boire un coup car aujourd’hui on n’en a chié comme des Russes. »

Un souvenir des ces nombreuses éditions

« J’en ai fait 30 et j’avais décidé d’arrêter lorsque l’on reviendrait à Fougères. J’ai arrête avec mon club le COC Fougères l’an passé et je pense que c’est assez. Mon meilleur souvenir reste en tous cas une étape de l’époque de Berzin, car le final avait été la encore sympathique au palais des congrès de Perros-Guirec. Un bagad avait arrosé la victoire tout comme les Soviétiques de Berzin et le buffet mis en place par la municipalité n’a pas résisté à ce trop plein d’alcoolémie puisque celui-ci s’est retrouvé à terre. Tout ce petit monde, bien éméché, a mis à terre le buffet et les petits-fours montés sur traiteau…»