Jean-Jacques, Breton de Paris-Roubaix

C'est l'histoire d'un Breton installé à Wallers et qui, avec deux autres copains, a réhabilité un pont et donc un secteur de la reine des classiques : le fameux "Pont Gibus" de Paris-Roubaix ! Absent depuis 5 ans du parcours, il fait son retour ce dimanche. Une joie pour les trois passionnés qui ont trouvé son surnom, en hommage bien entendu à l'échappée mythique et solitaire de Gilbert Duclos-Lassalle en 1992.

L'histoire

Trop dégradé depuis 2009, le secteur n° 17 dit du « pont Gibus », à Wallers avait été écarté par les organisateurs.  Pont-Gibus, c'est d'abord une belle histoire d'amitié : en effet, la première banderole fut installée en 1995 à l’initiative de Christophe Léturgie et Joël Bau deux nordistes et le breton de service Jean-Jacques Merrien prit la roue l’année suivante jusqu’à ce jour. Ce secteur étant situé après la tranchée de Wallers Arenberg, il est et demeure stratégique pour les coureurs lachés ainsi que pour les premières attaques des leaders.

 

La reconnaissance

 

Après 18 ans de présence et d’aléas sur ce pont, après de belles histoires d'amitié avec par exemple la présence de Jean-Pierre Garuet pillier de l’équipe de France de rugby et ami de Gilbert Duclos-Lassalle, le trio est aujourd’hui heureux de la reconnaissance de la société ASO, via Christian Prudhomme et Jean-François Pescheux, qui ont officiellement baptisé cette section pavée « Pont Gibus », scellant ainsi une amitié "nordobretonne". C'est aussi la  reconnaissance de la ténacité de Gilbert Duclos-Lassalle à gagner cette course mythique de « l’enfer du nord ».

 

Allez !

 

Maintenant, les trois amis vont savourer le passage du peloton : "On espère vivement la victoire d’un breton ou d’un nordiste sur le vélodrome de Roubaix, ce qui n’est plus arrivé depuis 1997 avec la victoire de Frédéric Guesdon. On espère beaucoup en Adrien Petit et Johan Le Bon !"