Hennebont Cyclisme : Cédric Le Ny ne veut pas casser le club !
Publié le 30/01/2013
Président d'Hennebont Cyclisme, Cédric Le Ny s'est confié à Sportbreizh.com lors de la présentation de ses effectifs dimanche dernier. Le dirigeant Morbihannais évoque son club mais aussi son choix de se maintenir en DN3 en 2013. Explications.
Cédric comment s’annonce votre saison 2013 ?
« Le groupe a été remanié à 50 % du côté de l’équipe première et c’est un groupe homogène avec deux ou trois grosses individualités et je pense que par rapport aux grosses écuries que l’on a en Bretagne,nous serons capables de faire des coups dans les épreuves élites du calendrier breton. »
Comment expliquez vous ce remaniement ?
« Des coureurs sont descendus en 2ème catégorie et d’autres sont partis dans d’autres structures.»
Parlez-nous de vos recrues
« Il y a Maxime Cornic et Vincent Rouxel qui ont déjà un bon coup de pédale mais aussi Florent Mallégol avec qui je pense que tout va bien se passer. Il s’est très bien intégré au groupe et est super content. Par rapport à son travail, on ne lui mettra pas la pression et je pense que les résultats seront là tout au long de la saison. »
Il y aussi les fidèles du club
« Oui, il y a l’effectif que nous avions déjà l’an passé avec certains qui ont reconduit l’aventure avec nous. Il y a David Chopin et ceux qui montent de 2ème catégorie comme Mathieu Pleven ou Arnaud Guilloux qui ont fait une bonne saison l’an passé sans oublier l’équipe de cyclocrossman avec Aurélien Daniel et Yoann Corbihan, des coureurs qui feront presque la saison complète afin de préparer la saison prochaine en cyclo-cross. Une bonne équipe donc avec deux coureurs anglais. Il y a Sam Allen qui malgré ses problèmes de l’an passé et ses deux clavicules cassées va nous faire une bonne saison. Il a fait une bonne saison de cyclo-cross en Angleterre donc sur la route il sera là aussi. On aura aussi Doug Dewey qui va vite en contre-la-montre et qui a terminé 3ème du Tour des Deux-Sèvres en 2012. Il démarrera en 2ème catégorie, histoire de se faire les dents avec l’espoir de venir renforcer assez rapidement le groupe. On va donc rester comme les autres années, fidèles à notre éthique en espérant qu'un ou deux coureurs sortent du lot comme d’habitude. On prendra les résultats au fil de l’eau comme on l’a toujours fait et sans se mettre de pression. »
Quelles seront vos premières épreuves ?
« Certains coureurs disputeront des épreuves du Circuit des Plages Vendéennes après on débutera par l’interclubs à Camors puis on enchaînera par toutes les classiques Bretonnes. On est un club breton avant tout et on n’a pas d’objectifs particuliers sur des courses extérieurs au grand ouest."
Il y aura aussi les manches de la Coupe de France ?.
« Oui même si cela devient très compliqué à ce niveau car cela coûte très cher les courses à l’autre bout de la France… Nous n’avions pas le budget pour monter en DN2 donc on reste en DN3. Nos coureurs sont très contents et approuvent nos décisions »
Voulez-vous dire, comme d'autres, que les réformes de la FFC ne vont pas dans le bon sens pour le cyclisme amateur ?
« Cela va dans le bon sens pour les riches… Un week-end en Coupe de France c’est entre 1500 et 1700€ en frais de déplacement. C’est beaucoup trop cher pour nous au jour d’aujourd’hui ! C’est pour ça que nous ne sommes pas montés à l’étage supérieur malgré notre deuxième place en Coupe de France l’an passé. Je préfère privilégier les courses bretonnes pour nous coureurs car sans équipe bretonne il n’y aurait pas de courses. On pourra peut-être dire que l’on manque d’ambitions mais on est à notre niveau par rapport au budget que l’on a. Après il y a de très grosses structures mais faire un championnat de DN3 sur deux zones cela ne ressemble à rien du tout… C’est la Fédération Française de cyclisme qui fait ce qu’elle veut et qui décide mais elle n’apporte aucune aide et aucun frais de déplacements. On restera donc à ce niveau là, nos sponsors sont très contents. On ne va pas casser le club pour faire plaisir à la fédération.»
Votre rêve pour cette nouvelle saison ?
« Il n’y a pas de rêve : les résultats se feront en fonction de l’état de forme qu’il y aura dans l’équipe. Comme on l’a toujours fait. On a notre façon de courir qui est complètement différente des grosses écuries sauf qu’au coup par coup on arrive à nous placer car on a des bons coureurs. Et tout simplement parce que l’on fait du vélo simplement sans pression. Mais des objectifs, on en a dans notre tête mais ce sera surtout sur des épreuves du grand ouest. Les manches de la Coupe de France on les prendra comme elles viennent mais on a déjà fini vice-champion de France l’an passé. »