Julien Guay ne se donnait pas trop d’espoir de victoire à l’arrivée à Radenac : « Je n’y ai pas trop cru. On est sorti avec des coureurs bien classé au général. » Le coureur de Sojasun était aussi un peu agacé par un membre de l’échappée : « Le Wallonie Bruxelles ne roulait pas devant, je trouve ça dommage de venir en échappée et de ne pas rouler. C’était donc un à voué à l’échec. L’Armée ne nous a pas laissé plus de trois minutes. » Le Champion de Bretagne était quand même satisfait de s’être montré devant : « Je suis content d’être allé à l’avant. On n’avait pas encore vu Sojasun devant. C’est chose faite. Il reste deux étapes pour essayer de faire un bon résultat. »
Pour Yann Guyot, on pouvait penser que voir Teunissen (Rabobank) devant et 3e au général allait donner du fil à retordre pour son équipe. Mais ça n’a visiblement pas trop perturbé le leader de ce Tour de Bretagne : « Je ne sais pas à combien le Néerlandais revient. Il a fait la journée devant, il a perdu quelques forces. Moi, je suis resté au chaud. C’était une bonne étape pour nous. On a essayé de jouer aussi avec les autres équipes qui cherchaient la victoire. Ça a plutôt marché. » L’Armée de Terre a profité du travail des équipes de sprinteur pour ne pas trop se dépenser : « Aujourd’hui, c’était probablement la dernière chance pour les sprinteurs de s’imposer. Il fallait que leurs équipes roulent aussi. »
Voir l’équipe Néerlandaise prendre des risques était à imaginer. Deux de leurs coureurs sont dans le top 5 du général. Guyot s’y était préparé : « Les attaques des Rabobank ? J’étais prévenu. Ils ne vont pas me laisser gagner comme ça. Je vais me reposer et je prends les étapes au jour le jour jusqu’à la dernière. Demain, le final sera assez dur. Maintenant je ne dois pas avoir de défaillance vis-à-vis du travail de mes coéquipiers. » Le Morbihannais était content aussi de se présenter sur ses terres avec le maillot de leader du Tour de Bretagne : « Tout au long du circuit, j’ai entendu des « Allez Yann ! Allez l’Armée de Terre ! » Ça fait toujours plaisir. Je vois des gens qui sont contents autour de moi. Même si c’est un Tour International, ça fait plaisir au public de voir un Breton gagner sur un Tour de Bretagne. Je crois que ça n’est plus arrivé depuis Benoit Poilvet en 2008. Ça fait un petit peu de temps. »
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