Giro Ciclisto Valle d'Aosta # 3 : Classements

Pas de chance pour les personnes qui considéraient terminée la lutte pour la victoire finale du Petit Tour du Cinquantenaire: l'étape d'aujourd'hui entre Chatel et Chatel de 145 km a demontré que dans le cyclisme - et surtout sur les routes du Tour du Val d'Aoste - faires des pronostics est impossibile.

Astana dominatrice de la course, Zalf que avec un très bon final emporte la victoire de journée avec Andrea Toniatti, qui avec un sprint final de très haut niveau empèche à Mikel Iturria de devenir le premier espagnol a gagner sur les routes du Petit Tour. Le coureur basque peut quand-même se consoler avec sa position au classement général: de ce côté, le danois Marc Christian Garby est encore leader, mais derrière ses épaules c'est bien la bagarre. Neuf coureurs dans une minute et 35 secondes: le final du Petit Tour va être explosif.

«La victoire la plus belle de ma carrière»

« C'est la victoire la plus belle de ma carrière». Andrea Toniatti fait sortir ses larmes sous l'arrivée de Chatel. «Je veut remercier toute mon équipe qui m'a soutenu aujourd'hui aussi. Nous savions que le percours de cette course était idéal pour les échappées, et comme ça avec Giacomo Berlato on a cherché de faire exploser le péloton. Dans le final nous étions l'unique équipe avec deux coureurs sur la tête de la course: Giacomo a cherché de s'en aller à trois kilomètres de l'arrivée, Iturria l'a suivi et moi aussi je suis revenu. Sous la flame rouge le coureur espagnol s'est envolé, je l'ai repris et j'ai gagné». Pour la Zalf, Chatel c'est aussi des bons souvenirs: en 2007, toujour au sprint, Marco Bandiera s'était bien imposé dans cette localité.

L’étape de demain : Chatel – Morillon Les Esserts (149 km)

Autre étape difficile, sur les routes du Petit Tour. La deuxième journée française de cette édition du Giro portera la course de Chatel jusqu’à Les Esserts, localité en amont de Morillon, patrie du champion olympique de Turin 2006 – spécialité descente – Antoine Deneriaz. Une journée tout à fait difficile, avec le col de Corbier – après 22 km – au départ, le col de Terramont, le col d’Ajonc et le col de la Ramaz dans la partie centrale de la course. Depuis ce dernier Grand Prix de la Montagne (96 km) on sera encore à 52 km de l’arrivée. Un double passage à Morillon – dans un circuit pas trop difficile à affronter – au programme tout avant d’affronter la montée finale qui portera les coureurs à Les Esserts, station de ski qui dans ce samedi se pretera au cyclisme des moins de 23 ans.

Photo © Riccardo Scanferla

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