Que représente pour vous de gagner une course aussi spécifique que le Tro Bro Leon ?
Sur la route, c’est ma plus belle victoire mais rien n’est aussi haut dans mon palmarès et dans mon cœur que mes titres de champion de France de cyclo-cross. Le plus extraordinaire aujourd’hui, c’est que toute la FDJ gagne. Tout s’est déroulé comme on l’avait souhaité au briefing ce matin. 1, 2 et 3, c’est un très grand jour pour mon équipe.
Comment avez-vous construit cette victoire ?
J’ai réussi à bien m’économiser sur les secteurs empierrés et à garder une bonne vitesse dans chaque virage, ceci grâce aux coéquipiers (Anthony Geslin et Laurent Pichon) qui étaient devant depuis longtemps et nous ont évité de travailler à la poursuite. Comme j’en avais encore sous la pédale, j’ai accéléré juste avant le circuit final. Je savais que je pouvais tenir. Ma victoire d’étape au Circuit de la Sarthe m’a mis en confiance. Après la saison de cyclo-cross, je me suis bien reposé, physiquement et psychologiquement. Je suis frais car je ne fais que des entraînements de grande distance, le fractionné, je l’ai pratiqué en cyclo-cross et depuis, dans les courses sur route. J’ai trouvé le bon réglage.
Envisagez-vous, après le Tour d’Italie, de revenir en ces mêmes lieux fin juin dans le but d’imiter votre patron, Marc Madiot, qui a conquis le titre de champion de France sur route en plus de celui de cyclo-cross ?
Si je réussissais à devenir champion de France sur route également, je serais très heureux, j’espère jouer un rôle important à Lannilis fin juin, mais le principal sera que le titre reste à la FDJ. L’endroit et les caractéristiques du circuit m’inspirent. J’étais content aujourd’hui de retrouver un public connaisseur. J’ai déjà été champion de France de cyclo-cross deux fois à Lanarvily et j’espère que, sur route ou en cyclo-cross, ma conquête de maillots bleu-blanc-rouge n’est pas finie.
Source Sport Media PMU
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