« J’étais ce jour-là dans la roue du champion Olympique Jason Kenny qui en étant champion doit savoir rouler mais ce jour-là il s’est couché devant moi… Je n’ai pas pu faire grand chose et j’ai donc chuté avec, au final, une fracture de la clavicule.
Je n’aime pas trop dire que j’ai reconquis le titre de champion de France de Keirin car lors de chaque championnat de France les compteurs sont pour moi remis à zéro et il faut donc aller chercher de nouveaux titres. Je suis très content d’avoir remporté ce titre pour la 3ème année de suite mais chaque titre a sa saveur. La première fois, c’était un peu une surprise pour moi, la 2ème fois c’était chez moi à domicile à Bordeaux où ça avait une saveur encore différente.
Après, ce titre arrive dans une période assez particulière car je suis remonté sur mon vélo il y a seulement 3 semaines. Je me suis entraîné quand même avant ce championnat de France, sur home-trainer puis sur piste. J’ai fait ce qu’il fallait durant cette période. Cette chute en Coupe du Monde, c’était peut-être un mal pour un bien finalement mais ces trois titres ont vraiment une saveur particulière.
Maintenant, au niveau mondial, c’est dans cette épreuve du Keirin que j’ai le plus de chance de réussir. Et comme on a pu le voir lors de cette journée de compétition,sur le Keirin ça n’est pas forcément le plus fort qui gagne. François Pervis était vraiment très fort aujourd’hui et déjà hier. Après, je garde la vitesse à l'esprit mais j’ai souvent fait des bêtises en vitesse. J’ai tout de même fait de bonnes choses lors des championnats de France mais je n'ai pas une régularité qui ne permettrait d’accéder au plus haut niveau mondial en vitesse individuel. »
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