Fonséca : « un peu déçu de mes sensations »

Pour sa première participation au Tour de France, Armido Fonséca pointe un légère déception. Auteur d'une bonne saison avant le Tour, le Rennais aurait voulu faire mieux pendant ces deux premières semaines. Cependant, le coureur de Bretagne-Séché Environnement est ravit de cette expérience. Il a encore de l'ambition.

 

S'étant préparé depuis un certain temps, Fonséca pensait être avoir de meilleurs sensations sur la Grande Boucle : « j'appréhendais le départ du Tour. J'ai eu ma sélection rapidement donc j'ai eu le temps de me préparer et je suis un peu déçu de mes sensations. Je pensais être un peu mieux. Au final, je ne suis pas exceptionnel. Il reste cependant heureux de sa participation au Tour : « J'en prend plein les yeux, c'est une organisation de fou. Il y a beaucoup de monde sur le bords des routes. Maintenant, après ces deux semaines, le corps commence à être un peu fatigué. J'espère que cette dernière semaine va bien se passer. »

A l'aise au sprint, on ne l'a pas tellement vu sur les arrivées massives : « Je n'ai vraiment fait qu'un sprint sur ce Tour de France (sur la 2e étape à Sheffield). Je pense que l'on s'est un peu gêné avec Romain (Feillu). Je lui ai dit que j'allais l'amener mais il aime bien se débrouiller tout seul. Du coup on s'est peut être un peu gêné. » Fonséca a coché l'étape de Bergerac qui peut lui sourire : « L'étape de vendredi peut me convenir, après ce sont vraiment les jambes qui vont parler. Après trois semaines de course, on ne fait plus les mêmes sprint que sur une épreuve de 4 jours ! »

Aux bords des routes où flottent les Gwenn ha Du, le breton est forcément très encouragé, pour sa plus grande joie : « Il y a une superbe ambiance. L'équipe va bien, on s'entend tous bien. C'est super. Il y a énormément de bretons que ça soit dans les cols ou les étapes de plaines. On est beaucoup encouragé. Quand on les voit on essaye toujours de faire un sourire ou de lancer un bidons. L'équipe fait un bon Tour ! » Le coureur de BSE est ravit de cette expérience qui s'avèrera enrichissante pour la suite de sa carrière : « Quand c'est le premier, on appréhende de voir comment on récupère. On ne sait pas comment va réagir le corps. On ne sait pas s'il faut aller dans les échappée un jour de peur de payer nos efforts le lendemain. Ça va me servir énormément sur la suite de la saison et les années à venir. »

 

Propos recueillis par Pierre Le Corfec, photo Sirotti pour Sportbreizh