A peine la ligne d'arrivée du 75è Grand Prix de Moncontour franchie, Florent Mallégol est assailli par les journalistes (Sportbreizh inclus). L'homme est radieux (on le serait à moins) et revient sur sa victoire avec plaisir. Il semble goûter sa joie à fond. A tel point qu'il nous présente chaque personne qui vient le féliciter pendant l'interview (son frère, son père, le président de Côtes d'Armor-Marie Morin,...). Au cours de son récit, un passage attire notre attention. « Je n'ai pas toujours été studieux l'hiver dernier, confie le coureur aux vingt printemps. J'ai fait beaucoup de surf. » Tiens donc ! Du surf ? « J'aime bien le long board. Ca fait une dizaine d'années que je le pratique. Mes spots préférés sont dans le sud-Finistère près de chez moi (Ergué-Gabéric). Je vais souvent dans la Baie d'Audierne, dans la Baie des Trépassés ou à la Pointe de la Torche. »
Florent aime le milieu aquatique en général. La planche à voile, le catamaran, ça lui parle aussi. Le littoral finistérien n'est pas des plus attirants l'hiver. Mais il y a une caste insensible à la météo, les surfeurs. « J'ai du temps hors saison cycliste donc j'en profite. J'aime beaucoup la glisse, évoluer dans un élément qu'on ne maîtrise pas toujours. J'ai failli aller surfer samedi (22 mai) mais j'y ai renoncé finalement. L'eau de mer n'est pas toujours très bonne pour des jambes de cycliste. Peut-être que j'irai prendre quelques vagues au moment de ma coupure après le Tour de Gironde (28 au 30 mai)» Son renoncement de samedi lui a sans doute aussi évité quelques risques de blessure. « J'aurais fait du body board. C'est plus dangereux sur les cailloux que sur le sable. Le grand nombre de personnes dans l'eau augmente les risques aussi. Mais le cyclisme, pour moi, reste plus dangereux. »
Gageons que si Florent continue à tenir aussi bien sur le vélo que sur la planche, il surfera encore quelque temps sur la vague du succès.
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