Fabrice, quelle a été votre première réaction à votre descente de vélo ?
« Sur le coup, je n’y croyais pas, c’était incroyable de gagner Manche-Atlantique. Avec les gars de l’Armée de Terre et de Vendée U à l’avant, je ne pensais pas pouvoir l’emporter mais quand nous sommes rentrés à 3 tours de l’arrivée sur le groupe de 8 avec Fabien Grellier (Vendée U), Mathieu Teychenne (Armée de Terre) et David Le Lay (BIC 2000), je me suis dit que ça pouvait être jouable... Même si nous avions avec nous David Le Lay qui était un ton au-dessus. »
C’était une arrivée qui vous convenait ?
« Les sprints en bosse, c’est mon truc, j’ai retrouvé mes jambes à 2 tours de l’arrivée. Pour moi, Manche Atlantique est la plus belle épreuve en Bretagne, la remporter devant ma famille et le nombreux public, c’est vraiment incroyable. Je suis vraiment très fier de gagner ici sous mes nouvelles couleurs. »
Comment avez-vous réussi à piéger l’Armée de Terre ?
« Il a fallu être malin car les gars de l’Armée de Terre ont couru au millimètres ! C ‘est vraiment le type d’arrivée en force que j’aime bien, j’ai des qualités de finisseur et dans le dernier tour j’ai évité de faire des fautes en ne prenant pas de relais. Personne n’a attaqué et ça se regardait : pour ma part, au sprint, j’étais confiant. »
Pensiez-vous jouer la victoire à Plumelec ?
« Je savais que j’avais de bonnes sensations car j’ai fait une grosse sortie cette semaine. Je me sentais bien car sur mon circuit d’entraînement j’ai des repères et ça déroulait comme je le voulais. »
Vous faites la prime au début du dernier tour : c’était un test par rapport à vos adversaires ?
« Oui, je voulais tester les forces en présence et dès que j’ai mis un peu de braquet, les jambes ont répondu immédiatement. Je savais ainsi que j’avais de la force pour le sprint final. »
Photos d'Alexia Tintinger et Andréa Quemener
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