Essor : la "menez" a accouché d'une souris

Oui, cette difficile étape de l'Essor 2012 n'a pas répondu aux attentes de Warren Barguil ! Il espérait une grande bagarre qui n'a pas eu lieu... Il prend tout de même la maillot mais Verhelst n'est pas loin !

Warren, c’était la soupe à la grimace, juste après la ligne ?

«Ben oui je suis un peu déçu ! J’aurais pu faire mieux car j’avais vraiment les bonnes jambes. On est toujours frustré après une arrivée quand on ne gagne pas, c’est normal (rire).»

Vous êtes en colère contre certaines équipes ?

«C’est leur problème... S’ils ne roulent pas avec moi, ils ne prennent pas de temps, c’est tout ! Certains ne passent pas et du coup, ça casse le rythme... Quand nous sommes partis à six, ça avait fière allure mais le gars de Loudéac (ndlr : Simon Gouédard) n’a jamais voulu rouler avec nous ! Tout le monde voulait rouler sauf lui et quand cela arrive dans un groupe, on finit par se regarder.»

L’étape la plus dure n’a finalement pas donné grand-chose !

«On pensait que la course serait plus dure mais ça a fait tempo toute la journée, il n’y a pas eu la grande bagarre. Hier samedi, ce sont surtout les conditions climatiques qui ont fait la course. En plus, la descente d’après la ligne était très longue et beaucoup pouvaient revenir.»

Vous n’avez pas senti que Verhelst était dans le rouge ?

«J’ai hésité à attaquer dans le tout dernier tour, à la fin, juste avant l’arrivée mais je croyais qu’il n’était pas à fond... J’ai trop hésité mais l’essentiel c’est de prendre le maillot grâce à une bonification de trois secondes. On verra demain matin...»

Place au chrono !

«On a une bonne équipe et j’espère faire un bon chrono et surtout terminer devant les Belges ! Si on est devant, c’est presque terminé car on a une bonne équipe et on pourra contrôler !»