''Cette victoire est une confirmation. Le groupe est homogène, très fort en ce moment. On a pris un départ prudent. A mi-course, dans les faux-plats, on a gardé une bonne allure. On n'a pas faibli, ce qui était important sur cette seconde moitié de parcours. A mon avis, c'est là que l'on a fait la différence. On avait reconnu le parcours hier soir (ndlr: vendredi après l'arrivée à Inzinzac-Lochrist) donc bien repéré les endroits techniques. On n'a pas perdu de temps dans ces passages. Edouard (Louyest) et Paul (Poux) ont été les métronomes du groupe, comme on s'y attendait au départ. Avec Yann (Guyot) qui a suivi derrière, c'était impeccable.
On se doutait que Korentin aurait du mal. Il n'a pas fait le chrono de la Coupe de France la semaine dernière (1er mai) et il manque un peu d'expérience dans cet exercice par équipes. Il a lâché après avoir bien pris ses relais. 15 bornes avec les autres, c'est déjà bien.
Les positions intermédiaires bougent généralement peu à l'arrivée. En nous voyant premier à mi-course, on savait que l'on ne ferait pas un grand bond en arrière au classement. Quand on part sur une bonne base, on arrive à la conserver jusqu'au bout sur 25 kilomètres.
Mais il y a encore du travail. Au niveau du positionnement et du passage de relais notamment. Mais ce n'est pas évident car il faut des coureurs homogènes.
Cet après-midi, c'est une petite étape (96 km). Souvent, ces étapes courtes qui suivent un chrono par équipes où on s'est donné ne sont pas évidentes à gérer. Non, ce n'est pas gagné pour le général. Il y a du vent donc les autres équipes auront la possibilité de retourner la situation. Un coup peut partir cet après-midi et on peut être dans le dur. Tulik est notre adversaire le plus proche (3è) mais ce ne sont pas forcément les plus proches qui sont les plus dangereux.
Entre les deux étapes, on va se restaurer à Guidel (29 km). On a un peu de route. Ensuite, on va prendre un maximum de temps pour le repos et le calme surtout.''
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