Quelles sont vos ambitions pour cette saison ?
"Les ambitions, elles sont claires : c'est de gagner beaucoup de courses et d'avoir un peu plus de chance qu'en 2011. En l'occurence moins de place de 2e en transformant ces places en victoires ! Là, on sera bien dans le match pour justement bien figurer à l'échelon des équipes continentales pros.
2011, c'est sept victoires mais 17 places de 2e ! Si l'on transforme 5 ou 6 places de dauphin en succès, comme sur les 4 jours de Dunkerque ou au Tour du Limousin où nous sommes passés très près, je pense que ce sera une réussite. On a le droit de l'espérer... Si l'on y arrive, ce sera une saison pleinement réussie."
Vous avez un effectif qui a peu évolué avec seulement 2 arrivées. Etait-ce un souhait de votre part ?
"C'était un souhait oui car changer pour changer, cela ne sert à rien. Maintenant, ce que l'on veut, c'est apporter deux voire trois ou quatres nouveaux élements dans l'équipe. Cette année, il y en a eu deux et l'on avait également pas mal de coureurs sous contrat de 2e année. Bien évidement, on doit honorer tous ces contrats en gardant avec plaisir des garçons comme Laurent Pichon, Johan Le Bon, Florian Vachon ou encore Romain Hardy.
On a changé deux éléments mais je crois que l'on s'améliore. On n'évolue vraiment en ayant comme recrue Dimitri Champion et Geoffrey Lequatre qui arrivent de structures très grosses et qui ont pu et su s'exprimer à un gros niveau. On va donc tout faire pour qu'il s'adapte pour le mieux chez nous et aussi pour que ce soit des éléments moteurs pour l'ensemble de l'équipe."
Ce seront les capitaines de route de la formation en 2012 ?
"Non car il faut diversifier les rôles dans l'équipe et il n'y a pas forcément qu'eux. Il y aussi des garçons comme Renaud Dion qui est un coureur d'expérience... J'aurai en tout et pour tout 3 à 4 capitaines de route qui pourront guider et mener les jeunes de l'équipe au plus haut."
Lors de ce stage, on a pu voir que l'ambiance est déjà excellente. C'est encourageant, non ?
"On a rarement connu une telle cohésion avec un esprit bon enfant mais sans oublier le sérieux du travail. En dehors des séquences de boulot, il faut aussi savoir lâcher un peu de lest pour justement retrouver des guerriers le lendemain matin. Mais ça reste calme car ils restent dans leurs chambres en faisant des petites réunions entre eux : de 8 à 10 coureurs en communauté dans une chambre, c'est sympa, c'est un signe de bien-être. Ils ont envie de se voir :, c'est un gros point positif. Après, sur le vélo, ça se transforme et cela offre un surplus d'énergie et une grosse envie de gagner."
Quel seront votre calendrier et les éventuelles nouveautés pour cette saison ?
"Les nouveautés : on a reçu le feu vert pour le circuit du Het Volk et Kuurne Bruxelles Kuurne, des épreuves où nous étions déjà présents l'an passé. Après notre non-sélection pour Paris-Nice, nous espérons être retenus par ASO pour le Dauphiné Libéré ou le Tour de France. Ensuite, autre nouveauté, c'est le Tour de Turquie !
Nous courrons en parallèle sur le Tour de Bretagne, avec une forte présence et un Johan Le Bon très motivé. Il a déjà été reconnaitre à plusieurs reprises certaines étapes du parcours qui lui conviennent bien avec une arrivée à Lannion sur ses terres. Je pense que ce sera l'un des coureurs les plus actifs. Mais il n'y a pas de grands changements sur notre programme comparé à la saison dernière."
Pas de Paris-Nice... C'est une grosse déception ?
"Quand je regarde la physionomie du cyclisme d'aujourd'hui, ça reste compliqué de choisir les équipes... Mais nous, nous y croyons et on essaye de faire notre travail le mieux possible."
Et le Tour ?
"J'espère qu'il y aura une préférence nationale comme le font d'ailleurs les autres pays... Même si le Tour d'Italie diffère un petit peu... Oui, normalement, le tour d'un pays donne sa préférence aux équipes de ce pays."
Outre les résultats, que peut-on vous souhaiter pour cette saison 2012 ?
"Une grande année, que les coureurs s'éclatent le mieux possible, que les supporters prennent également du plaisir. Quand on est sur les courses, on a toujours envie que nos coureurs fassent de leur mieux, qu'ils soient présents à l'avant. Ensuite, nous voulons donner l'envie aux organisateurs de faire appel à nous, à des éventuels partenaires de venir nous rejoindre... Oui, que l'on ait une belle gueule et donc l'envie de nous rejoindre !'
Vous pensez parfois au pro Tour ?
"Non, chaque chose en son temps ! Aujourd'hui pour être pro tour, c'est un budget énorme et démesuré par rapport à ce que nous avons aujourd'hui. On travaille sur notre assise pour figurer le mieux possible. Mais il faut que l'on soit déjà très performant à notre niveau."
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