« Forcément j'y ai cru à la victoire, mais je savais que ça allait être difficile avec Fédrigo qui va très vite au sprint. On la méritait avec Cyril Gautier (Europcar) et Johan Le Bon (Bretagne-Schuller) en étant là jusque dans le final, après avoir résisté toute la journée. » avoue Dimitri Le Boulch, déçu à l'arrivée.
Le coureur d'Auber 93 et ses compagnons d'échappée : Gautier, Le Bon et Arnaud Courteille (FDJ-Big Mat) ont compté près de 6' d'avance sur le peloton. Avec de nombreuses accélérations à l'arrière, à l'approche des 90 kilomètres de course, la tête connaît le renfort de cinq unités : Arthur Vichot et Pierrick Fédrigo (FDJ-Big Mat), Fabien Schmidt (Roubaix Lille Métropole), Rémi Cusin (Team Type 1), Jean-Marc Marino (Saur Sojasun).
Après être descenduà seulement 12'', l'écart se creuse de nouveau en remonatnt à 1'40'' ! « Le problème c'est que Marino ne voulait pas passer les relais. Hier, (ndlr : samedi à Plumelec) ils ont gagné avec Julien Simon. Il a voulu éviter le sprint. Je le comprends mais quand on est devant c'est bien de passer les relais et de ne pas désorganiser le groupe qu'on avait. Du coup, ça a énervé Cyril Gautier qui nous 'flinguait' à chaque tour. Je répondais bien mais on a usé beaucoup de forces. »
« Sur le dernier tour on ne roulait même plus. Lorsque les gars (ndlr : Angelo Tulik, Florian Guillou, Jonathan Hivert...) sont rentrés à cinq kilomètres, on était encore plus désorganisés » explique le breton d'origine. En concluant : « C'est décevant d'autant plus que ces coureurs, pour une bonne partie, ont sauté lorsque le peloton est revenu dans les derniers mètres. Ça m'aurait plu de faire au moins un podium, de faire quelque chose. »
Correspondance de Marie Tiburce
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