Le Français de la formation Astana, Rémy Di Gregorio, part dans l’échappée du jour «Je n’avais pas prévu de partir en échappée aujourd’hui, mais j’ai eu cette opportunité, c’est parti devant moi alors je me suis lancé ! Je savais qu’on voulait avoir quelqu'un devant aujourd’hui, on pensait que ça irait au bout, au lendemain de la journée de repos, certains coureurs sont souvent fatigués, alors il y a des chances de ne pas être repris. »
Mais à environ 15km de l’arrivée dans l’ascension de la Côte de Mirandol Bourgnounac 4ème catégorie) les 6 hommes de tête sont repris « Je pense qu’ils nous manquait quelques coureurs, s’il y avait eu un coureur de chez Lampre ou HTC, on serait allés au bout. Quand j’ai vu qu’on était à 50 secondes d’écart à 20km, j’ai compris que ça n’irait pas au bout et je ne voulais pas trop me griller avant les étapes de montagnes qui sont mon terrain de prédilection. Sincèrement quand je suis parti en tête, je pensai que le parcours serait plus accidenté avec plus d’opportunité de faire la différence. Mais bon, on est sur le Tour, il faut essayer ! »
L’équipe Astana a perdu son leader, Alexandre Vinokourov, la stratégie a donc évolué « Oui, totalement, toute la stratégie était basée sur lui, moi-même j’ai intégré l’équipe Astana pour travailler au service d’Alexandre. Je sais tous les sacrifices qu’il a fait, les efforts qu’il a endurés, tous ses entrainements, loin de ses proches. J’étais à ses cotés, nous nous sommes préparés ensembles, et je pense qu’il était en très bonne forme, on aurait pu faire un très beau Tour ! Maintenant, il est à l’hôpital, on sait qu’il nous suit à la télé, et pour lui, nous nous devons de faire une course offensive, de dynamiser la course, en son honneur ! »
Correspondance de Blandine Roquelet - Astana Pro Team
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